Merci à l’auteur pour cet article qui pointe les véritables responsabilités dans cette affaire (je suis de la région toulousaine et j’ai entendu ce jour-là la déflagration à 50 km de la ville rose !).
Un an après les faits, cet article de l’Humanité dénonçait déjà le recours à la soutraitance comme un moyen de faire des économies au dépens de la sécurité du site industriels.
Des témoignages d’ouvriers expliquaient notamment que dans les années 70/80 des techniciens chimistes travaillaient sur le site à plein temps pour prévenir les risques d’explosion et veiller à la bonne utilisation des produits. Leurs postes ont été supprimés dans les années 90.
http://www.humanite.fr/2002-06-15_Societe_-AZF-Quatre-salaries-mis-en-examen-Total-sera-t-il-inquiete-Ne
Mais à l’époque on préférait mettre en avant la thèse de l’attentat terroriste islamiste qui aurait été perpétré par un travailleur soutraitant du site... mort dans l’explosion. Cette thèse, outre qu’elle salissait la mémoire d’un travailleur contre qui il n’y avait aucune preuve, était bien pratique car elle avait l’avantage d’occulter les autres, notamment celle des manquements dûs à la pratique de la soutraitance. Mais peu à peu, la vérité se fait jour...