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Commentaire de Fredon

sur Réchauffement climatique : l'overdose


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Fredon 10 juin 2009 09:05

Je comprends que l’on puisse ne pas partager toute l’analyse proposée qui, au demeurant, ne fait pas tout le tour de la question infiniment complexe et qui n’a pas fini d’être débattue. J’avais simplement réagi à des affirmations que le simple bon sens paraît commander de prendre avec des pincettes et tenté de dégager les enjeux politiques qui concourrent, selon moi, à dédouaner les gestionnaires de l’économie capitaliste qui se font les chantres de l’écologie alors qu’ils sont les promoteurs de cette course à la sur-consommation dans les pays « riches », au productivisme sans souci des dégâts causés à la planète et aux populations laissées pour compte.
La question du réchauffement climatique est une de celles qui paraissent tranchées. N’étant pas un scientifique, moins encore un climatologue, comme beaucoup j’ai cherché à savoir s’il n’y avait pas d’autres sons de cloche, face à un tel unanimisme, du moins apparent.
En découvrant le site dont les coordonnées sont dans l’article, il y a quelques temps, je me suis effectivement demandé pourquoi on ne faisait pas de place aux arguments développés par tous ceux qui, comme le Pr. Leroux, récemment décédé, pensent :
-qu’il est inexact que la planète se réchauffe, il y a des régions qui se réchauffent, d’autres qui se refroidissent
-que changement climatique n’est pas synonyme de réchauffement climatique
-qu’une moyenne de comportements thermiques aussi divers et même carrément opposés n’a aucune valeur climatique globale
-qu’aucune relation directe entre l’effet de serre (CO2) et l’évolution des températures n’est établie
-que l’effet de serre est principalement, et de très loin (de l’ordre de 95%) associé à la vapeur d’eau
-qu’aucune relation causale, physiquement fondée, prouvée et quantifiée n’a été établie entre l’évolution de la température (hausse et baisse) et la variation de l’effet de serre par le CO2
-que la prédiction du GIEC concernant l’avenir est sans la moindre pertinence car les causes possibles n’ont pas été préalablement déterminées
-que cette prédiction est doublement erronée, démentie par les faits eux-mêmes et par l’absence de relation fondée avec l’effet de serre
-qu’il est impossible de considérer un élément/ou un espace, isolé, sans tenir compte de tous les éléments de l’ensemble, à toutes les échelles d’espace et de temps.

Il est difficile de ne pas se poser de questions, non pas sur la réalité des pollutions d’origine humaine qui appellent une sensibilisation et des mesures de grande ampleur -du local au mondial- pour la sauvegarde de notre environnement, pour la santé publique, mais sur leur relation avec la question du changement climatique, elle-même réduite à la notion de réchauffement climatique anthropique.
Je ne pense pas qu’il y ait d’un côté ceux qui auraient pris la mesure de la gravité de la dégradation de notre environnement et ceux qui la minimiseraient en se voilant la face par refus de regarder ce problème en face. Ou en mettant de la politique partout.
Mais quand toute une partie de la communauté scientifique émet de telles réserves sur les conclusiobns auxquelles parviennent les politiques en charge des affaires du monde, on ne peut que s’interroger et chercher des explications nécessairement...politiques

René Fredon


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