• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Forest Ent

sur HADOPI, c'est fini … une censure qui fait du bien !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Forest Ent Forest Ent 12 juin 2009 13:22

@ M Mage

Cette loi n’a pas pour but de gérer les rapports entre créateurs et producteurs.

Certes, et c’est bien le problème. La notion de « producteur » n’a pas un sens précis. Dans le système précédent, l’essentiel de la valeur économique ajoutée n’était pas la création mais la fabrication industrielle de supports matériels. La filière s’est organisée autour de cette réalité. L’industrie pilotait la création, la commercialisation, la distribution, etc ...

Ce n’est plus le cas. Les industriels, UMG, WMG, EMI, Sony, n’ont plus de valeur ajoutée dans le système. Si l’on veut pouvoir citer l’opinion des créateurs, il faut que quelqu’un les représente. Or la commission Olivennes s’est adressée à la SACEM, c’est à dire « compositeurs et éditeurs ». Dans le contexte actuel, cela revient à dire que l’on s’adresse à la « société des loups et des agneaux » et que l’on prétend en avoir retiré l’avis des agneaux.

Je conteste le fait que l’opinion des créateurs se soit exprimée en tant que telle, et surtout dans le sens indiqué par la presse.

Quant à la création d’une plateforme de diffusion des oeuvres tombées dans le domaine public, si l’Etat ne veut pas la faire, faites-la vous-même !

Ca existe bien évidemment. On trouve tout cela dans les réseaux de p2p que les majors s’obstinent à flinguer. On trouve des Buster Keaton sur eMule et BitTorrent. Evidemment, ces réseaux servent aussi à autre chose, mais c’est le cas de tout outil.

Ce n’était pas une question de sous. Faire une telle plate-forme de diffusion aurait coûté infiniment moins cher que ce qu’implique la loi Hadopi.

C’était une question de symbole : une telle plate-forme aurait démontré à l’évidence au grand public avec le sceau de l’état que la diffusion ne coûte pratiquement rien, et réduit à néant le discours des industriels « victimes du piratage ».

Enfin, citez-moi les articles sur ces histoires d’espionnage, sur lesquels il convient d’autant plus d’être précisément fixé que les rumeurs essaiment à leur sujet.

J’ai posté juste au dessus un lien vers une note que j’ai rédigée il y a peu de temps. C’était un compte-rendu de lecture d’un ouvrage écrit par un avocat suisse qui plaide dans des affaiers d’espionnage et publie, selon une particularité du droit suisse, des éléments d’instructions en cours. Ces affaires concernaient la France.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès