Pour ce qui concerne le rôle de la résistance française ces quelques lignes copiées de Wikipédia... Georges Guingouin et ses maquisards, bien oubliés de nos jours, ceux que l’ignoble Faurisson a tenté de salir, ont toute leur place dans la mémoire des gens du peuple.
"En mai 1944, la Haute-Vienne compte environ 8 000 hommes armés.
C’est le département qui en compte le plus dans toute la France. Après
la fusion des mouvements de résistance (Armée Secrète, ORA) et des FTPF pour former les FFI
dont Georges Guingouin assure le commandement dans le département, les
structures de la Résistance armée demeurent toutefois confuses,
puisqu’en dépit de l’organisation commune les FTPF
ont conservé la possibilité d’agir de façon relativement autonome. (
Des photos de ce maquis et de son chef ont été prises à l’époque par le
photographe Izis Bidermanas qui avait pris les armes avec lui )
Après le débarquement en Normandie du 6 juin 1944,
les maquisards de la Haute-Vienne sont mobilisés pour effectuer le plus
grand nombre de sabotages possibles afin de paralyser les
communications allemandes. La division SS Das Reich (exactement 2e PzD SS), qui a quitté le Tarn-et-Garonne pour rejoindre la Normandie, atteint Limoges le 9 juin. Le 10 juin, un détachement de cette division commet le massacre d’Oradour-sur-Glane. Le 10 juin au soir, des hommes de la « 1re Brigade du Limousin » capturent le Sturmbannführer SS (commandant) Kämpfe, considéré comme le « héros » de la division. Le général Lammerding, commandant la division Das Reich,
demande sa libération en échange de 40 résistants emprisonnés.
Guingouin, qui a eu connaissance du massacre d’Oradour, refuse ; le Sturmbannführer est fusillé, ce qui entraîne de nouvelles représailles, mais fait perdre 48 heures à la division Das Reich, laquelle ne repart vers la Normandie que le 12 au matin. Ce retard a été considéré par Eisenhower comme un élément important dans l’issue de la bataille de Normandie.
Au début juillet 1944, Guingouin avait été averti qu’une offensive
allemande se préparait contre le maquis qu’il dirigeait. Le 17, la « 1re Brigade » est attaquée par la brigade allemande du général von Jesser, forte de 500 véhicules, appuyée par divers renforts, ce qui déclenche la bataille du Mont Gargan :
les maquisards perdent 97 hommes (38 morts, 5 disparus, 54 blessés),
contre 342 tués ou blessés pour les Allemands. C’est l’un des rares
combats de la Résistance de l’intérieur dans une bataille rangée...."