L’Iran n’existe pas
Tout compte fait l’Iran n’existe pas.
Reza khan, Mossadegh, khatami, pas si sûr que ce soient des humains réels.
Téhéran, Mashhad, Ispahan …des fictions de la ville, des villes
imaginées, des collectivités disparates auxquelles,faute de mieux, ou
par besoin d’intelligence, on cède volontiers le vocable de ville,
mais tout autre truc semblable aurait été aussi satisfaisant. Depuis
toujours l’Iran nourrit pour l’imaginaire occidental les frontières de
l’altérité totale. L’autre inaccessible et perdu à jamais. En fait, ce
n’est même pas un autre, car la simple altérité pose toujours la
possibiltié d’une réconciliation, d’une réunion, d’une compréhension.
Depuis toujours, l’Iran cristallise l’autre, lointain, indésirable. Pas l’alter ego mais l’autre dans toute l’épaisseur de son opacité, sa lointaine monstruosité, son étrangeté finale et sans appel.
Et, ce n’est pas surprenant que les seules fois ou l’Iran parvienne
à capter l’attention de l’occident, qu’il se soit pris au piège du
relais le plus sûr, et pour cette même raison aussi, le plus réducteur
de l’imaginaire de l’altérité géopolitique et philosophique, à savoir,
le relais de la guerre et de ses mécanismes offensifs.
Ce sont les guerres médiques qui inaugurèrent l’inscription des
Perses dans l’imaginaire occidental. Donc l’hostilité envers les Grecs,
et à travers ces derniers, envers tout l’héritage gréco-romain .Même si
Cyrus fut l’architecte du fameux cylindre qui porte son nom et que
beaucoup considèrent comme l’ancêtre lointain de la déclaration des
droits de l’homme.
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voxclamentis.wordpress.com