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Commentaire de Catherine Coste

sur Mission d'information sur la révision des lois bioéthiques : les prélèvements et greffes d'organes


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Catherine Coste Catherine Coste 5 août 2009 09:32

Vous avez tout compris. C’est la pression exercée par le nombre de patients en attente de greffe (13.800 fin 2008, un record !) qui complique les choses : pour ou contre le don de ses organes à sa mort ? Cette question en appelle une autre : dans quelles conditions le don d’organes se fait-il ? Peut-on être contre le don d’organes si on est pour la greffe ? La question « Etes-vous pour ou contre le don d’organes » n’est pas une question ouverte. Elle appelle une réponse sans nuance(s) : « oui/non », un peu comme l’interrupteur « On/Off » d’un appareil électrique ou électronique, ou une porte qui doit être ouverte ou fermée (afin d’éviter les courants d’air), ou encore ces films hollywoodiens où n’existent que des bons (« the goodies ») d’un côté et des méchants (« the baddies ») de l’autre. Pourtant il faut une réflexion sur les conditions du don d’organes. Est-il possible d’améliorer ces conditions ? Comme le souligne le Professeur Boles, la fin ne doit pas justifier les moyens. Les transplantations d’organes ne doivent sacrifier ni la dignité humaine, ni la déontologie médicale. Manipuler la définition de la mort pour élargir le « pool » des donneurs d’organes coûte cher en dignité humaine, même s’il ne fait aucun doute que la greffe est une thérapie de très grande valeur, dont voudraient bénéficier un nombre croissant de gens (vieillissement de la population).


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