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Commentaire de Lisa SION 2

sur La rationalité de la science est-elle inversement proportionnelle à l'importance émotionnelle du sujet étudié ?


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Lisa SION 2 Lisa SION 2 10 août 2009 11:33

Intéressantes questions,

les risques de ce genre d’études et de recherches est contenu dans leurs résultats. Par exemple, " Quelles sont les équipes spécialisées dans la recherche sur la joie, qui est pourtant une des émotions primaires de l’être humain ? Et le bonheur ? " La joie et le bonheur sont des valeurs qui peuvent très bien être facilement atteintes en l’absence de toutes considérations matérielles. De cette manière, ce résultat peut remettre en cause tout le système consumériste qui promet ( ou promeut ) le bonheur, qui a lui par contre, été établi sur des recherches soutenues économiquement par des budgets importants. Ainsi, vous ne pouvez pas impunément engager de budgets pour une recherche qui viendrait réduire à néant les efforts d’une autre recherche contradictoire et prioritaire.

La fête, par exemple, ne tombe pas du ciel toute cuite, sauf pour celui qui s’invite et repars sans faire la vaisselle. La meilleure fête est programmée depuis longtemps, organisée avec attention et des dizaines de petites mains ont participé à son déroulement afin d’assurer le spectacle pour le bien être de tous. Et pourtant, un seul pépin peut tout réduire à néant en quelques secondes, et aucune étude ni recherche ne peut fixer de règle générale sur le sujet.

Mais la fête peut aussi être toute simple comme une rencontre de deux groupes en haut d’un sommet ou au bout d’une randonnée, et se dérouler autour d’un bon feu de bois avec des chants unanimes de toute une assemblée de gens totalement inconnus voire même qui ne parlent pas la même langue. Pour cela, il est quand même essentiel que quelques morceaux de musique aient franchi des frontières et soient commun à tous les participants qui doivent pour cela s’être ouvert à des cultures indigènes, et posséder un don pour le chant.

Il n’y a pas besoin d’études pour prouver que la rencontre d’une sirène magnifique échouée sur une plage abandonnée et l’ombre d’un palmier au pied duquel l’on trouve une noix de coco ouverte, peuvent être le théâtre du plus puissant des souvenirs à qui l’a connu. Et c’est au lendemain d’un moment pareil que l’on peut réaliser devant tant de bonheur pur... que tout le reste n’est qu’enfer métallique et superflu. Le vrai bonheur ne s’achète pas, aucune étude ne vous le dira.

Par contre, les études savent que c’est cette sirène que l’on achète pas avec le produit qu’elle promeut qui attire le regard et fait bien rêver l’acheteur potentiel qui a cru un instant qu’elle était livrée avec.

Bien à vous. L.S.


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