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Commentaire de Georges Yang

sur Villepin et Sarkozy, entre cyclisme et politique


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Georges Yang 14 août 2009 12:15

Copé triathlète ! En tant que nageur en eau trouble, alors.

Bref, ce n’est pas le premier article qui envisage une autre hypothèse à droite que l’insupportable Sarkozy. Cela en dit long sur l’absence de capacité à gauche, une gauche en telle déconfiture, que de plus en plus nombreux sont ceux, qui par réalisme se satisferaient d’un candidat qui leur éviterait un second mandat de l’actuel président. Une gauche désemparée, encore politisée qui se voit mal représentée par Ségolène Royal, ses outrances et ses incohérences et qui constate avec amertume que les autres leaders socialistes, quoique plus raisonnables que la sirène du Poitou, n’ont quasiment aucune chance en 2012.

Il y eut l’espoir Bayrou, mais comme sa performance fut assez piètre lors des Européennes, il en a déçu plus d’un et il aura de plus en plus de mal à justifier sa position de premier opposant. Arrive donc Villepin, toujours en lice, sans être officiellement déclaré, mais qui est en permanence exposé aux coups bas de l’UMP avec l’épée de Damoclès de Clearstream au dessus de sa tête.

Pour l’instant, il ne peut compter que sur une poignée de grognard fidèles (Mariton, Goulard, Grand et quelques autres), souvent compétents mais peu médiatiques et malgré un court passage dans Paris Match, dont il ne sortit pas grandi, il ne semble pas prêt à se ridiculiser dans le populisme pour se faire élire. Car se couvrir de ridicule comme Royal ou Sarkozy en faisant les couvertures de la presse people, fait paradoxalement gagner des voix. Celles des électeurs occasionnels, qui votent au ressenti, sans grande culture politique.

C’est donc loin d’être gagné pour Dominique de Villepin.

Mais il existe tout de même la possibilité de l’implosion de Sarkozy, qui est probablement capable de s’auto détruire sans intervention externe.

On ne peut que le souhaiter. Et puis, il existe aussi des électeurs de droite, non atlantistes qui en ont assez des extravagances de l’actuel président.

Malgré tout, sans l’union de forces disparates et souvent antagonistes, l’avenir reste plutôt sombre.


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