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Commentaire de L’enfoiré

sur Les banques : jusqu'à l'écœurement


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L'enfoiré L’enfoiré 16 août 2009 14:25

 Ecométa,

Oui, je suis belge et oui, les clients ne s’inquiètent pas de la destination de leur biens du moment que leurs placements rapportent plus. L’éthique est loin de faire l’unanimité.

Vous avez eu le courage de lire l’article le Spéculte, et je vous en remercie.

L’occasion fait le larron que ce soit du côté banque ou client. Il faut seulement voir avec un certain recul. La fausse banque qui en période de crise que des étudiants avaient ouvertes pour le fun proposant des taux hors normes mais en ajoutant d’emblée que les placements n’étaient pas trop éthique, birmans, et autres pays qui ne respectent pas les droits de l’homme.

Vous avez absolument raison, les gens ne sont pas fondamentalement cupides. Ils cherchent à être bons et rentables pour la société et pour eux-mêmes.

Ce sentiment n’est pas lié à un pays. La Belgique ne fait pas dans l’exclusive, du tout.

Je ne tombe pas mal. J’aime les gens de métier. Je ne suis pas du métier. Si vous avez été lire mon « A propos » vous avez pu le constater.

Par contre, les travers qui sortent franchement des banques, je connais.

Lehman Brothers était une banque de tout haut prestige. Je ne vous dit pas qui était à la tête. L’Etat américain n’a pas réagi quand elle demandait de l’aide, croyant que les « copines » allaient le faire. Les autres n’allaient guère mieux. Ce qui ignorait l’Etat américain. Vous connaissez la suite.

J’ai bien souris quand j’ai vu un article dans mon journal qui avait pour titre « Surtout ne dites pas que je suis un trader ». Les traders font ce que pourquoi ils sont fait. Faire de l’argent. Et ils brasse en embrasse. C’est dans leur contrat.

La Bourse dans ses bases, sont parfaitement saines. Le problème, et c’est celui-là qu’il faut casser. Ce sont les extrapolations dans les techniques. La banque n’est pas comme en 40 une entreprise de dépôts d’argent. Elle est là pour faire du « double digit » comme toutes les entreprises d’aujourd’hui.

Peu importe le comment on fait du bénéfice. En augmentant les revenus de préférence, en diminuant les coûts en éliminant le personnel qui représente le plus gros poste, mais du même coup hypothéquant son avenir.

Il y a eu des traders repentis, je n’ai plus nom en tête, il a commencé à écrire des articles sous le convers d’un pseudo. Des dénonciations et en finale un bouquin. Il est brûlé pour la profession mais il se sent bien mieux dans sa peau aujourd’hui. Quand on présente les choses, il vaut mieux allez jusqu’au bout.

Dans ce que j’ai écrit, j’expliquais partiellement ce qu’était la Bourse en faisant un pas dans monde plus secret de « marché financier ». Vaut mieux connaitre tous les acteurs.

Si je pète les plombs, c’est que les plombs devaient péter. Parce que justement il y a à boire et à manger dans ce qui tourne autour de l’argent. Ce sera le sujet d’un de mes prochain roman. J’en connais un bout sur le sujet. Cela n’a plus rien à voir avec les banques heureusment.

Quand à MiFid mi raison (j’utilise exactement le même moyen mnémotechnique pour m’en rappeler) , ce n’est qu’une étape qui peut être un cou dans l’eau. Absolument. Vous ne pourrez jamais aller contre le désir d’un client qui ment sur son potentiel ou contre la banque, qui se trompe de niveau de son adversaire.


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