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Commentaire de Solido

sur Un homme au-dessus de tout soupçon


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Solido 29 août 2009 11:25

Ah, le problème des sociétés de sécurité privées qui emploient du personnel étranger au rabais...le néo-esclavagisme :

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=1907&id=30

Sécuritas - Aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle : Le coup de semonce

écuritas est l’une des nombreuses sociétés de sûreté aéroportuaire qui s’occupent des contrôles, des fouilles et de la surveillance dans les aéroports. Cette activité s’est beaucoup développée depuis l’attentat du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Ces entreprises sont bien connues pour distribuer des salaires au rabais en échange de conditions de travail contraignantes.

À Roissy, à l’aéroport n°2, il y a plusieurs entreprises de sûreté, qui se partagent le travail entre les terminaux A, B, C, D, E et F.

Sécuritas est présente aux terminaux A et F. Ses agents de sûreté doivent contrôler les badges ou fouiller les passagers, suivant le poste où ils sont affectés pour la journée. Bien entendu ils ne connaissent pas à l’avance ce poste, ni avec qui ils seront ; ils le savent la veille ou le jour même. À certains postes, ils n’ont pas le temps de prendre leur pause ou pas le temps de manger ; ni même le temps d’aller aux toilettes ! Ce qu’ils savent, c’est que, où qu’ils soient, ils devront être tirés à quatre épingles, avec l’uniforme de la maison, ils auront à rester debout toute la journée dans les courants d’air, le chaud ou le froid, dans les intempéries, sous la surveillance omniprésente des chefs.

Les journées sont d’autant plus longues que le temps de trajet les rallonge parfois de plusieurs heures, du fait de la circulation sur l’aéroport et du manque de transports en commun. Tout cela pour une paye avoisinant les 1100 euros net, car les heures supplémentaires sont annualisées ou même pas comptabilisées (par exemple quand il s’agit d’attendre le départ d’un avion après avoir fait l’embarquement).


Dans ces conditions, on comprend que la note de service nous annonçant l’obligation de ne prendre que deux semaines de congé en été a déclenché la colère, d’autant plus que la plupart sont originaires d’Inde, d’Afrique ou de pays lointains.


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