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Commentaire de

sur Venezuela : 235 milliards de barils dans le bassin de l'Orénoque ?


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(---.---.167.157) 16 novembre 2006 01:16

Oui mais la dimension qui est a prendre en compte aussi c’est la période de mutation. Si le peak-oil est pour 2020 avec des réserves hypothétiques (sable bitumeux) conjugés à la demande exponentiele des pays et que comme disent les arabes le pétrole sera trop cher avant qu"il n’y en ai plus , il faut alors penser à la conversion massive de l’ensemble des activités et besoins. Le pétrole est aussi une matière première qui permet l’établissement d’économie, qu’est-ce qui va remplacer cette matière ?. Investir dans des tehnologies trés couteuses, l’aviation par exemple, sur du long terme pour des airbus ou boeing alors que la puissance de feu de leur énergie motrice est compromise dans le même temps ( ou alors un avion électrique ?? ou à air comprimé ou à l’huile de colza ???), alors qu’il faudrait investir ailleurs pour préparer le changement radical.Car il faudra du temps et de l’énergie pour organiser cette mutation profonde. A moins que nous soyons dans le fantasme et que tout est prèt dans les cartons, pour l’aprés « energie de masse ».

Si nous ne trouvons pas d’énergie de masse sous le sabot d’un cheval, alors il faudra la produire, donc produire une masse d’énergie, qui en consommera pour la produire, ça sent le cercle vicieux. De plus qu’elle technologie peut remplacer le pétrole. Si on rempli le vide par du nucléaire, l’uranium va vite dégringoler et les techniques de recyclage ne sont pas au point, idem du charbon. Ceci sans prendre en compte l’impact environnemental, de l’extraction à la consommation, de plus l’uranium et le charbon ne produise pas de « matière première » transformable à souhait comme le pétrole.

Si on prend en compte le problème dés à présent, on dévalorise alors les énergies de masse au profit de nouvelles technologies. Celle-ci entraineront un rythme complétement différent qui bouleversera les économies et les sociétés. De plus le désintérèt des energies de masse, par l’abandon des investissements dans son exploitation va accélerer le bouleversement.

Et si on s’entretient dans une continuité rassurée de production pétrolière, via ces sables bitumeux plus la spéculation nucléaire, on repousse alors cette mutation qui est innévitable. La catastrophe pour la civilisation va être terrible.

Ce qui est remarquable aussi, c’est que ça induit d’autre rapports. Cela marquerai la fin du developpement empirique de l’humanité et donc de son expansion sur la surface de la terre. A partir de ... dans pas longtemps, il va falloir décider réellement, ensemble et concrétement de la continuité, chacun sera touché dans son quotidien et sa réalité. Cette continuité reposera sur notre intelligence (humaine) pour établir un monde viable et évolutif, ce qui sera une première. Le monde ne serait plus alors régi par les calculettes, même si c’est un rève ( mais en est-ce un), ça en est enviable en tous cas.

C’est un impact qui vient de l’extérieur, foin de sauveur de l’humanité ou de la nation, la nature nous rapelle à l’ordre et à la collaboration avec elle, il en ira de notre survie.

La guerre du feu se terminerait-elle ??


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