"On pourrait même dire que cette crise, 20 ans après la chute du Mur de
Berlin, c’est la mort définitive du marxisme et toutes ses salades
économistes qui n’ont strictement mené à rien.«
Là vous ouvrez un débat théorique qui risque de vous emmener bien loin.....
Tout d’abord dire que les pays de l’Est étaient régis par des
marxistes pour qui l’émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des
travailleurs eux-mêmes, est un non-sens.
Si on analyse ces
sociétés on s’aperçoit qu’on peut les qualifier de capitalismes
d’État où, si les moyens de production sont
effectivement nationalisés , la plus value tirée de l’exploitation
des travailleurs tombe bien dans les poches de la Nomenklatura,
l’oligarchie dirigeante, et que le peuple est tout autant exploité
qu’auparavant.....
D’autre part rien ne dit que la théorie marxiste ne soit
elle-même exempte d’erreurs, que certains, tels Makhaiski ont mis en
lumière.... Cf la thèse des étapes nécessaires pour arriver
au communisme, étapes au cours desquelles il serait impossible de
détruire d’emblée les racines même de l’exploitation, l’inégalité
sociale, au moment où les moyens de production sont socialisés.....
Les soulèvements à venir devront tirer les leçons des Révolutions
passées et bien comprendre pourquoi, à un moment donné et au profit de
qui le processus révolutionnaire s’est enrayé....
Je m’arrête là... vaste débat qui n’a que peu à voir avec votre formule simpliste et lapidaire...