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Commentaire de Yaarg

sur Agora Vox Populi ?


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Yaarg (---.---.11.162) 22 février 2006 13:12

Je suis content de lire un article réaliste sur la situation déplorable du contenu rédactionnel d’AgoraVox. Et j’avais même envisagé de rédiger un article similaire. Vous l’avez fait avant moi, bravo et tant mieux !

Je regrette en effet la légèreté avec laquelle des « rédacteurs en herbe » écrivent sur des sujets qu’ils ne maîtrisent absolument pas, et la légèreté aussi avec laquelle leurs articles truffés d’erreurs, de lacunes ou de contre-vérités sont accepté ou publiés par AgoraVox.

Ce à quoi, comme on peut le lire ci-dessus, AgoraVox répond « nous sommes jeunes, nous débutons ».

Oui, certes, vous êtes jeunes, vous débutez, d’accord, mais cela ne devrait pas vous empêcher d’utiliser l’expérience acquise du journalisme d’investigation : s’assurer au minimum qu’un article ne raconte pas de conneries.

Or, je me range aux côtés de l’auteur du présent article, Didier, quant à la pauvreté désarmante de pas mal d’articles publiés dans AgoraVox depuis quelques semaines. C’est vrai que cette formule de tribune libre est séduisante, malheureusement elle attire plus de bavards en mal d’expression et qui n’ont rien à dire, que ceux qui ont vraiment la maîtrise du sujet qu’ils veulent développer.

Je sais qu’il est difficile d’être impartial, et je suis sûr que d’une certaine manière, on cherche à ne se fâcher avec personne. Donc on passe des articles médiocres, sans intérêt ou, comme dit Didier, qu’on peut lire aussi ailleurs et qui n’apportent rien.

L’exemple le plus regrettable, c’est l’invasion d’Agoravox par un chapelet d’articles sur l’affaire des caricatures, eux-mêmes pollués par des centaines de commentaires (intéressants ou stupides, trop c’est trop). Alors je me pose une question : qui a pris la peine de les lire ces commentaires, de tous les lires ? Quand j’ai vu que l’affaire des caricatures devenait un brouhaha interminable, j’ai jeté l’éponge. J’ai zappé.

Et j’ai perdu beaucoup de mon intérêt initial pour AgoraVox. Un peu déçu en somme. Car ce qui ressort du constat de Didier, je l’ai constaté aussi : il y a beaucoup plus d’internautes qui veulent écrire quelque chose que ceux qui sont disposés à simplement lire et s’informer.

Lorsque tout le monde parle en même temps, qui prend encore la peine d’écouter ?

A part ça, c’est vrai que lorsqu’un article raconte des conneries, en principe les réactions ne tardent pas. Récemment ce fut le cas de l’article sur la révolution énergétique « d’en bas » tentant de réactualiser quelques vieux phantasmes éculés de la pseudo-science (le moteur à eau par exemple). Et franchement, de trouver un article pareil dans AgoraVox, ça décrédibilise.

En tout cas, j’adhère à la proposition de Didier pour réduire le nombre des rédacteurs, s’assurer de leurs réelles aptitudes à traiter d’un sujet particulier, et augmenter le niveau de ceux qui sont censé filtrer les demandes de publication. je pense aussi qu’il faut limiter et filtrer les commentaires, notamment lorsque ceux-ci n’apportent rien.

Le but ? Qu’AgoraVox soit un quotidien électronique crédible, réalisé par des gens sérieux et que, dans la mesure de ce qui est humainement possible (personne n’est à l’abri d’un erreur), ce journal citoyen ne devienne pas un déversoir de conneries comme il est en train de devenir aujourd’hui.


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