1. Il n’existe rien de tel dans les livres
d’histoire. Une minorité étrangère débarquant dans un pays, aidée par
un soutien politique colonial, militaire et financier et une idéologie
hostile, vidant le pays de sa population, saisissant toutes ses terres
et ses biens, effaçant son paysage, son histoire et sa mémoire, en
affirmant que ce crime est un acte d’une intervention divine, et qui
persiste, sans opposition de la part d’une quelconque force de justice
lors de la perpétration de ce crime, avec le même plan depuis plus de
60 ans et sans aucune fin en vue, est sans précédent dans l’histoire
mondiale.
C’est l’histoire récente de la Palestine. Les dossiers
de l’Organisation des Nations Unies, et avant elle, de la Ligue des
Nations, contiennent une chronique détaillée de cette longue histoire
violente.
2. Lorsque les forces britanniques d’Allenby
sont entrées en Palestine en 1917 pour libérer sa population du joug de
la domination ottomane, les Juifs en Palestine étaient une petite
communauté ne dépassant pas les 56.000 âmes.
L’alliance
coloniale avec le sionisme a conduit à l’infâme Déclaration Balfour par
laquelle une puissance coloniale promettait de donner un autre pays à
un mouvement colonial naissant et facilitait son contrôle de ce pays,
qui ne lui appartenait pas, dans le dos des habitants naturels du pays.
C’était en violation des principes élémentaires de la justice et, en
particulier, de l’article 22 du Pacte de la Ligue des Nations.
Sous
le Mandat Britannique, les Juifs n’ont réussi à contrôler que de 5,5%
du pays, mais grâce à l’immigration, ils ont réussi, à la fin du
Mandat, à accroître leur nombre à environ 600.000 personnes (soit 30%
de la population totale).
Environ 20% des immigrants (120.000)
avaient été enrôlés comme soldats, dont beaucoup d’entre eux étaient
des vétérans de la Seconde Guerre Mondiale.
La Nakba
3. Grâce à leur puissance militaire, les
forces juives ont conquis 78% de la Palestine en 1948 et ont dépeuplé
675 villes et villages, laissant seulement 15% des citoyens
palestiniens sous domination des forces juives. Cette zone de Palestine a été appelée Israël. La population expulsée représente 6.320.000 habitants (2008) qui sont des réfugiés depuis 1948.
L’ensemble
de leurs terres et de leurs biens ont été confisqués par les autorités
israéliennes grâce à une formulation pseudo-légale.