Alors, on détaille (je cite) :
La version traditionnelle, constituée d’assertions sans preuve, est
fondée sur ses récits, lesquels contiennent contradictions et
improbabilités. Il n’existe ni déposition d’un témoin indépendant ni
même une enquête officielle. Gauguin n’a pas été présent lors de la
prétendue automutilation. Quant à Van Gogh, il n’a jamais rien
confirmé. Le comportement ultérieur et de nombreuses allusions des
protagonistes indiquent qu’ils cachaient la vérité.
Comment voyez-vous les faits ?
Pour
se débarrasser de Van Gogh qui l’implorait de rester, alors qu’il se
trouvait devant la maison de tolérance qu’il fréquentait, Gauguin a
agité son arme en direction de l’importun. L’oreille gauche est tombée.
On ne peut pas dire si c’était par accident ou si le coup était
volontaire. Dans cette situation, les protagonistes se sont promis de
garder le silence. Puis Gauguin a disparu, abandonnant son ami. Le
lendemain, la police l’a interrogé. C’est là qu’il a inventé la théorie
de l’automutilation.
Trop fort !
Alors que ce monsieur déclare qu’il n’y avait ni témoin, ni enquête officielle, que Gauguin n’était pas là, le voila, une phrase plus tard, qui donne SA version ; toujours, évidemment, sans le moindre témoin, sans aucun écrit ; ni de Gauguin, ni de Van Gogh ; bref, une version totalement sortie de son imagination ; avec Gauguin, qui se ballade dans une maison de passe avec un sabre ; quoi de plus normal, n’est-ce pas ?
Bref, du grand-guignol total.
Et il faudrait accorder le moindre crédit à cet individu ?
Non, mais vous prenez les gens pour des cons ?
Quant aux 200 francs que recevait Van Gogh ; diantre, quelle fortune !
Il dormait probablement sur un lit en or ; dommage, il ne l’a pas peint ...
Quand au fait qu’il n’était pas méconnu ; à part les tableaux gardés et exposés par Théo, vous pourriez dire les nombreux collectionneurs qui payaient des fortunes pour les tableaux de Vincent ?
Franchement, cette histoire schlingue de loin le « coup médiatique » sans aucun intérêt..