@Astus
bonjour
"Chacun est à même de
constater que sur AgoraVox certains sujets comme le conflit
israélo-palestinien, l’immigration ou la religion, suscitent
systématiquement une avalanche de commentaires haineux dont le but,
en effet polémique, (de polemikos : relatif à la guerre) semble être
de détruire l’adversaire, c’est à dire celui qui a une autre
opinion. On est alors loin de l’affirmation attribuée à Voltaire :
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai
jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire. »«
Encore faut il trouver des partenaires pour la discussion,on peut débattre avec des gens suffisament ouverts et intelligents pour reconnaitre les postulats de départ,par exemple la situation coloniale en Palestine ou le fait que d’adopter un comportement religieux ne vous condamne ni au sectarisme, ni à l’extrémisme.
Certains sont uniquement ici pour saboter toute tentative de dialogue et débat serein,je reconnais moi même être souvent très excessif ,la confrontation peut être courtoise ou plus énergique ça fait partie de la bonne santé mentale,agoravox n’est que le révélateur des profondes divergences et dissenssions qui traversent la société Française, de la disparition des identités collectives et la montée en puissance des revendications tribales et identitaires.
Phénomène comme vous le soulignez du à l’accélération de la mondialisation néolibérale ,la disparition des grandes idéologies séculières et religieuses (communisme déchristianisation de l’Europe) qui cimentaient les croyances à créer des générations »d’orphelins" , l’émergence d’un islam qui revendique désormais ouvertement et de façon ostensible sa place dans la république, réactive les vieux schémas coloniaux de l’ennemi intérieur , les phénomènes de rejet et de sectarisme s’accumulent, laïcité mère fouettarde ,dogmatisme prononcé,promotion croissante du mythe des chocs des civilisations à travers les canaux médiatique et l’instrumentalisation politique.
dépassionner les débats n’est une mince affaire,cela suppose la prise en compte de ses propres travers, l’oubli de ses certitudes et le refoulement du conditionnement mentale inhérent à notre vécu.
cordialement.