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Commentaire de Fergus

sur 1965 : un dimanche au village


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Fergus Fergus 17 novembre 2009 17:11

@ L’enfoiré.

De nos jours, le « côté curé », s’il est présent dans les évocations des uns et des autres sur ce fil, n’est plus vraiment ancré dans les villages. Et cela depuis belle lurette, la dégringolade ayant commencé durant les années 70.

Et pour cause : d’une part, les gens sont de plus en plus éduqués et par conséquent nettement moins crédules, moins croyants et moins pratiquants ; d’autre part, les vocations de prêtres se font désormais de plus en plus rares, au point que certaines petites paroisses n’accueillent plus d’offices religieux que de manière exceptionnelle, les prêtres ruraux ayant parfois la responsabilité de 5 ou 6 paroisses ! Les messes obligent désormais les pratiquants à se rendre au chef-lieu de canton.

Résultat : le curé qui, naguère (l’exemple de Don Camillo est assez juste), partageait le leadership (si je puis dire) de la communauté avec le maire et l’instituteur s’est totalement effacé dans les paroisses où il ne réside plus devant le maire et, dans certains cas, le secrétaire de mairie. Quant à l’instituteur, il a lui aussi disparu de nombreuses communes au profit du chef-lieu de canton.


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