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Commentaire de décurion

sur TVA sociale : fonctionnement et avantages


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décurion 13 décembre 2009 00:20

l’auteur,

Ce que vous nommez, charges, n’en sont pas, pour la bonne raison que dans une situation normale et saine, elles n’amputes pas le bénéfice qui se « construit » à partir du prix de revient.
Le coût final d’un produit, « charges » comprises n’a pas toujours été un handicap pour faire du chiffre, et bien au contraire, il est souvent arrivé d’un fort cout de revient ait été prétexte à un plus gros bénéfice.
Le problème des entreprises toutes confondues, et que leurs clientèles, directes ou indirectes, a subit une perte de pouvoir d’achat, ils sont donc tenus de faire un choix avant de dépenser.
Vouloir mettre les prix à la hauteur des porte-monnaies, qui plus est par une taxe, est un non sens.Tout simplement, parce que la baisse des étiquettes et suivie par un surplus d’impot. Pour le consommateur-contribuable, la perte est double, car si le cout global du produit est égale, le cout de la collecte de la taxe, lui n’est pas nul, combien même les entreprises y participent gratuitement.
Le 2ème gros défaut, de votre méthode, est que vous ne visez qu’à rendre service aux entreprises, ce qui à mes yeux, est tout simplement absurde.Une entreprise a besoin de salarié et de clients, et eux n’ont rien à gagner de votre méthode.
Qu’en est il de la sécu, de la retraite ? Quel taux de prélèvement faudrait-il appliquer pour que la sécu soit tirée d’affaire et assure ses fonctions ?
Le taux nécessaire ne sera pas appliqué, et donc votre méthode, ne sert qu’une cause.
Bien que cela, n’ait rien à voir avec le sujet, je vous fait remarquer que la tva est calculée par l’entrepreneur, donc en cas de créance sur l’état, il ne reverse pas la tva, et se rembourse ainsi.
La tva sociale peut avoir des vertus, sous réserve que ces buts le soient aussi. C’est à dire, que le bénéfice aille d’abord à la sécurité sociale, ensuite aux salariés, puis aux consommateurs, et en derniers aux entreprises.
C’est une logique simple. Si la sécu va bien, c’est tout une économie qui profite aux plus faibles, les malades, les accidentés, les retraités, en plus des métiers qui en dépendent. Si les salariés et les consommateurs vont bien, les entreprises n’ont que la peine de produire les produits que l’on attend d’elles.
Les moyens doivent etre mis là ou le potentiel de réactions est le plus fort, et ce lieu, n’est plus l’entreprise, et la tva, n’est pas le moyen du jour.
 


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