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Commentaire de L. D. T.

sur Peur de la castration et fantasme du viol


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L. D. T. L. D. T. 13 décembre 2009 02:07

Bravo, très bon texte, probablement le plus intéressant que j’aie lu depuis longtemps. La psychologie se porte bien à Nairobi.

Sinon pour reprendre vos allégations, le besoin compulsif de l’homme, entre autres, est effectivement de se reproduire, donc de niquer. Qui ne nique pas devient inutile et perd sa raison de vivre, comme c’était expliqué il y a peu dans l’article sur la plus petite longévité de l’homme qui anthropologiquement(ce n’est pas du français, mais bon) doit se battre pour protéger sa progéniture et une fois devenu trop faible pour la défendre, peut mourir plus jeune que la femme, qui elle doit survivre pour assurer l’éducation et les chances de survie des enfants. Les sexes se partagent les rôles d’une façon très particulière quant à la pérennité de l’espèce, et l’homme doit toujours être en mesure d’enfanter, le fantasme de perte de cette capacité tient sûrement du devoir masculin de baiser le plus possible.

Le fantasme de viol, lui, est proche du même principe dans l’autre bord, là où l’homme doit niquer le plus possible pour faire descendance, la femme doit trouver un homme fort qui pourra la protéger, et à qui elle donnera son corps. Etre violée, par un homme considéré comme fort et viril, est seulement ce qui est inscrit dans l’instinct de la femelle humaine, non pas qu’elle veuille être violée, mais qu’elle doive être prise par un homme valable, qui pourra la protéger.
La part instinctive, animale de l’être humain, dans les deux sexes, comporte ce devoir à la fois d’être sexuellement valable, désirable pour la femme, capable pour l’homme, et de pouvoir trouver un de l’autre sexe pour enfanter. La crainte d’en être incapable est ce qui fait la peur de castration, ou d’aspiration par le vagin, qui veut dire « tu es un sous-mec, tu ne mérites pas de femme et pas d’enfants ».

Le viol homo, je ne sais pas. Si j’en rêve cette nuit je retaperai demain.


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