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Commentaire de Parrison

sur Non, les lois de protection animale ne garantissent pas la protection des animaux


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Parrison Parrison 7 février 2010 09:13

Copié collé d’un encart d’un article sur le lamentable autant que rididucle fiasco de Copenhague : www.regards.fr que je ne saurais trop recommender à ceux qui posent un autre regard sur le monde....

Mais bon.... Pasou s’en fout un peu.... mais c’est pas grave, ceci parlera aux « hommes de bonne volonté... »... merci de lire...


VIANDE, UNE INDUSTRIE BARBARE

Viandards de tout poil, si vous ouvrez ce bouquin, c’est foutu ! Vous ne regardez plus votre côte de bœuf de la même manière et plus jamais vous ne pourrez dire que vous ne saviez pas. Le livre coup-de-poing du journaliste Fabrice Nicolino n’est pas l’enquête d’un végétarien casse-pieds mais un réquisitoire très dur contre la tragédie de l’industrie de la viande. Une tragédie humaine, écologique, sanitaire et morale qui nous emmène dans le mur aussi sûrement que le réchauffement climatique. Un milliard d’animaux sont tués chaque année en France, soit 92 kg de bidoche par an et par personne. Le nombre d’animaux d’élevage a été multiplié par 3,34 en quarante ans. Une folie dont nous n’avons pas les moyens. D’abord l’élevage contribue à 18 % des gaz à effet de serre (14 % pour tous les transports planétaires réunis). Nous, Européens, utilisons 7 fois notre surface agricole pour maintenir notre système d’élevage intensif et nous gaver. A quel prix ? L’industrie de l’élevage importe 80 % des aliments destinés aux animaux, du soja venu d’Amérique latine. Notre appétit d’ogre met à genoux l’Argentine, le Paraguay et le Brésil, les privant de leur terre et contribuant à la déforestation. « La viande, c’est la faim. Assurée. Garantie », résume Fabrice Nicolino. L’industrie de la viande est aussi une faillite morale. 99,5 % de la viande consommée en France provient de l’élevage industriel. Résumons les cathédrales de bidoche, un univers concentrationnaire raconté avec force détails par l’enquêteur : 22 poulets au mètre carré, le bec coupé, privés de lumière, en attendant d’être tués à la chaîne ; des bovins gavés d’hormones et d’antibiotiques aux cornes arrachées, des cochons sans queue ni dent ; des veaux qui crèvent de soif, car sinon la viande devient rosée et le consommateur « veut » de la viande blanche… La barbarie est banalisée, les animaux sont torturés. C’est là le véritable objet de cette enquête : il n’y aura pas de société meilleure sans que cesse cette barbarie. « Un système qui nie les bases de la vie est dangereux pour l’humanité », écrit-il en substance.

Rémi Douat.

Fabrice Nicolino, Bidoche, L’industrie de la viande menace le monde, éd. Les liens qui libèrent, 21 euros.


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