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Commentaire de Jean

sur Formation des enseignants : ce qui attend la profession


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Jean 9 février 2010 22:46

 « Le gouvernement montre bien sa volonté de recruter des enseignants qui « savent » au détriment de candidats qui possèdent d’autres qualités pour enseigner (approche didactique, pédagogique, créativité, capacité à mener une réflexion sur le métier d’enseignant…). Le risque est donc grand d’avoir, dans quelques années, des enseignants qui ont des connaissances, mais aucune compétence pour enseigner. D’autant plus que l’année de formation post-concours telle qu’elle sera proposée ne permettra pas de rectifier le tir, le temps de formation étant trop court par rapport au temps passé sur le terrain.  »

Je pense que les parents préfèrent que leurs enfants aient devant eux des professeurs qui savent quelque chose et donc qui aient quelque chose de précis à leur apprendre, la grammaire française, par exemple, les tableaux de conjugaison, les régles d’accords, la littérature française, Molière, La Fontaine, etc., plutot que des abstracteurs de quintessence pédagolatrique, des discoureurs à perte de vue sur le métier d’enseignant - faute d’etre capable de l’exercer, on disserte dessus ! -, des gens qui aient toutes les belles compétences que vous dites, sauf la plus importante, celle de savoir ce qu’ils sont censés enseigner ! Et je vais écrire quelque chose qui va sans doute vous faire bondir, cher Stéphane Guinot : ne croyez-vous pas que l’on « nait » enseignant et que la formation dont vous parlez se fait essentiellement « sur le terrain » sous la houlette d’un professeur chevronné qui guide vos premiers pas ?
(désolé pour les accents circonflexes, que mon ordinateur refuse mordicus de mettre à la bonne place !)


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