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Commentaire de jesuisunhommelibre

sur Peut-on encore être anarchiste de nos jours ?


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jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 1er mars 2010 17:10

Voici une citation de Pierre-Joseph Proudhon :

« Voilà donc tout mon système : liberté de conscience, liberté de la presse, liberté du travail, liberté de l’enseignement, libre concurrence, libre disposition des fruits de son travail, liberté à l’infini, liberté absolue, liberté partout est toujours ! C’est le système de 1789 et 1793 ; le système de Quesnay, de Turgot, de Jean-Baptiste Say (...) La liberté, donc, rien de plus, rien de moins. Le « laisser-faire, laissez-passer » dans l’acception la plus littérale et la plus large ; conséquemment, la propriété, en tant qu’elle découle légitimement de cette liberté : voilà mon principe. Pas d’autre solidarité entre les citoyens que celle des accidents de force majeure (...) C’est la foi de Franklin, Washington, Lafayette, de Mirabeau, de Casimir Périer, d’Odilon Barrot, de Thiers... »

Une autre de Bakounine :
« La liberté est indivisible ; on ne peut en retrancher une partie sans la tuer tout entière. »

La différence entre anarchisme et libéralisme, c’est que le libéralisme est basé sur le droit, et sur un état dont la seule vocation est de faire respecter ce droit.

L’anarchisme peut être considéré comme l’adolescence du libéralisme : Trop pur, trop carré, trop entier, trop utopiste (un homme parfait dans un monde parfait). Emouvant à quinze ans, affligeant à trente-cinq ans.

Enfin, le libéralisme, le vrai, celui des libéraux, pas le fantasme des gauchistes, ne privilégie ni le faible, ni le fort, il les considère de façon égalitaire. De cette « Egalité » inscrite sur le fronton des mairies. Car être faible ou fort : quand ? comment ? par rapport à quoi ? La force ou la faiblesse ne se mesure pas qu’en termes économiques. Le nombre, la connaissance, la spécificité, sont aussi des forces. Enfin, qui est fort aujourd’hui, peut être faible demain, et vice versa.

Enfin, une dernière citation :
« Le pluriel ne vaut rien
à l’Homme et sitôt qu’on
est plus de quatre, on est une bande de cons,
bande à part, sacrebleu c’est ma règle et j’y tiens. »
G. Brassens


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