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Commentaire de Zerth

sur De la société de surveillance à la société des surveillants


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Bourricot Zerth 12 décembre 2006 16:29

Toi t’as trop regardé Le seigneur des Anneaux. Le bien, le Mal ce n’est que pur fantasme.

Car à ce moment qu’est ce que tu concois comme Le Bien ? L’axe du Mal voilà une idée chère défendue par GW Bush. Même idée développée par les intégristes religieus qu’ils soient catholiques ou musulmans. CHacun peut reprendre à sa sauce cette thèse.

Pour te convaincre d’avantage, Hitler développait déjà la rhétorique de l’axe du Bien contre l’axe du Mal. C’est dire que l’idée n’est pas neuve.

Un econtradiction existe et qu’on appelle la différence entre le ressenti et la réalité. Entre ce que l’on appelle le sentiment d’insécurité et l’insécurité. On peut prendre les fluctuations statistiques sur les dix dernières années parler d’une augmentation de 15%, une baisse de 10%, chiffres de suite élevés, mais quelle est la proportion de délinquants dans la population ? 0,75 à 1,5%. Réponse : en vérité on ne sait pas, oui et on ne peut pas savoir.

Vu que la vidéosurveillance suppose la présomption de culpabilité, (Puisque l’on tente par la vidéo d’anticiper ce que peut faire chaque individu, donc délinquant en puissance ? ), la question est donc justement de savoir si l’on doit suspecter les 99,25 à 98,5% de la population par la présence de caméras. A quand les caméras dans ce cas là chez nous aussi pour « prévenir » les faits de violence intrafamiliales.

Et l’autre contradiction c’est que les caméras visent à être installés dans les secteurs...les plus sécurisés. En effet quel est l’arrondissement de Paris le plus surveillé, le plus filmé, l’endroit où il y a le moins de délinquance ! Où sont les endroits où il ya le moins de flics, de caméras parallèlement à l’absence de structures sociales, culturelles et de losisirs ? Les quartiers dits difficiles ! Clichy sous Bois d’où sont parties les émeutes n’a pas de comissariat. Voilà la réalité de la politique de la sécurité. Créer un sentiment de sécurité à ce qui n’ont jamais été agressés et qui restent derrière leurs écrans à dénoncer la délinquance et dans le même temps ne pas protéger les vraies victimes, les habitants des quartiers dits les plus difficiles là où il n’y a pas de policiers et où il n’y aura jamais de caméra.


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