• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de ZEN

sur Le système privé de pension chilien sort indemne de la crise


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

ZEN ZEN 31 mars 2010 10:45

La messe n’est pas dite...
Excellent éloge d’un système Idyllique(! ?), du Chicago boy, ancien ministre du trés démocrate Pinochet, frère du président multimillionnaire actuel, nouveau Berlusconi des Andes.. smiley

Une autre messe :
-Fonds de pension, piège à cons ? -  : "Le travail de Frédéric Lordon examine les fondements sociaux, le fonctionnement et les fragilités de ce que nous sommes maintenant plusieurs à qualifier de « régime d’accumulation à dominante financière  », de « régime d’accumulation financiarisé », ou encore de « régime de croissance patrimonial »"______________

Le krach boursier menace les retraites dans de nombreux pays :

"Avec la crise, c’est tout le système de retraites par capitalisation qui vacille. Aux Etats-Unis, la Sécurité sociale permet de toucher une pension mais le montant octroyé, correspondant en moyenne à 40 % du salaire, est souvent insuffisant et tous les Américains n’y ont pas droit. La quasi-totalité d’entre eux cotisent donc dans des fonds de pension. Soit dans des plans à « bénéfices garantis », où le salarié verse une cotisation à son entreprise qui s’engage à lui verser une retraite pour un montant fixé à l’avance (si l’entreprise ne peut le faire, le Pension Benefit Guaranty Corporation, un organisme d’Etat, prend le relais). Soit il décide de placer son capital à sa guise dans un fonds non garanti mais plus souple et souvent abondé par l’entreprise, comme les fameux « 401-k », et reçoit à sa retraite le capital qu’il aura fait fructifier."Aujourd’hui la tempête financière dévoile les failles de tout le système", conclut l’économiste Thomas Philippon, professeur à l’université de New York. Les plans garantis "mettent en difficultés les entreprises. General Motors en souffre dramatiquement aujourd’hui", indique-t-il, car ce sont les sociétés qui doivent financer ces retraites alors que la crise met à mal leurs revenus. Tandis que les plans non garantis pénalisent les salariés. "Plus globalement, l’idée très en vogue jusqu’ici de financer les retraites uniquement par capitalisation est remise en question", estime M. Philippon.De fait, les Etats-Unis ne sont pas seuls dans la tourmente. Tous les pays qui ont opté pour un système équivalent, censé résoudre le casse-tête du financement des retraites par répartition menacé par le vieillissement de la population, sont concernés. Au Chili, où le système a été privatisé dans les années 1980, les fonds de pension auraient perdu 20 % de leur valeur. En Argentine, face à la déconfiture des fonds privés, l’Etat a même décidé de nationaliser le système et d’utiliser les 26 milliards de dollars gérés jusqu’ici par les fonds pour créer un régime public..."

Amen !


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès