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Commentaire de Djapaskero

sur Catastrophe à Rio : « Le stade de Maracana inondé »


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Djapaskero Djapaskero 9 avril 2010 20:10

Tout d’abord, pour contraster avec l’ironie et l’humour (que je respecte, au Brésil on est le n°1 de l’humour noir) des autres commentaires, mes pensées vont aux victimes, en toute sincérité.

(Désolé pour les liens en portugais, je n’en ai pas d’autres aussi bons !!)

"Dans le complexo do alemao la violence règne en maître, l’argent de la drogue faisant vivre une partie de la population."

J’adore ce type de commentaire qui laisse le lecteur dans le doute !
Faut il croire les centaines de reportages mensongers diffusés en France ces trente dernières années ?
Voici des faits (même si datés de 2000) :

D’après une recherche faite par l’ « Escola Nacional de Sciencias Estatísticas e estagiaria da Secretaia Municipal do Trabalho da Cidade Do Rio de Janeiro », sous la direction de Maria Beatriz Assunção Mendes da Cunha, considérant la population économiquement active de 41 comunautés appelées « favelas », en soit 97 000 personnes (en 2000), qui correspond à 2,2 % de la population totale de la région métropolitaine de Rio de Janeiro (RMRJ), pour presque toutes les communautés, le taux de participation au marché du travail est SUPÉRIEURE au taux enregistré pour la région métropolitaine. Autrement dit, plus de travailleurs dans les favelas qu’à l’extérieur, en banlieue.

Si il y a eu récement de graves problèmes dans le« Complexo do Alemão » il ne faut pas oublier que l’effort de centaines de policiers au quotidien est de PACIFICATION des favelas et non de DESTRUCTION.

Comme explique le colonel José Vieira De Carvalho, responsable de l’opération dans les coteaux de Rio (favelas) "SI LES HABITANTS N’AVAIENT RIEN Á GAGNER AVEC L’OPÉRATION, NOUS NE SERIONS PAS ACCEPTÉS. Les personnes veulent avoir accès aux droits de bases comme l’eau, l’électricité et la sécurité. L’unité de Police Pacificatrice (UPPs) installée dans les coteaux est à peine l’accomplissement de leurs droits.

La pacification des coteaux de la ville de Rio commence avec la répression du crime, l’extraction des traficants, et la fin de la distribution de drogue, fait par le bataillon des Opérations policiaires Spéciales (BOPE) LesUPPs entrent en jeux dans le deuxième phase, celle de stabilisation. Des policiers SPÉCIALEMENT PRÉPARÉS pour l’opération occupent les coteaux et, parallèlement, commencent les travaux d’assistance sociale, santé, implantation de crèche et écoles, qui sont offerts par le gouvernement ou la préfecture. "La police est présente pour éliminer toute forme de résistance, mais principalement pour PRÉVENIR du crime. C’est en ce moment précis que l’appui de la communauté est fondamentale".

Ces procédés sont radicaux et entraînes parfois des bavures. Mais, avez-vous de meilleures solution, dans ce bourbier ? Le Brésil à déjà connu beaucoup de « défavelisations », d’entrée de la citoyenneté de cartiers populaires anarchisés. Il y a certaines villes qui ont totalement terminé ce processus. J’estime donc que l’effort fournit est productif.
Arrètez les amalgames !


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