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Commentaire de jack mandon

sur René-Guy Cadou ou la rêverie printanière


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jack mandon jack mandon 17 avril 2010 03:01

Armelle

Le commentaire de Voris donne la mesure du temps linéaire pour une vie de poète.

O vieilles pluies souvenez-vous d’Augustin Meaulnes
Qui pénétrait en coup de vent
Et comme un prince dans l’école
A la limite des féeries et des marais

A travers le roman d’A.A. Fournier et cet instant d’illumination, d’apparition.

Le poète d’instinct avait trouvé un héros à la mesure d’un passage d’intensité brève.

C’est dans la symbolique d’un pommier en fleur que s’inscrit cet instant chargé d’un espoir

où d’autres que lui connaitrons la durée et le retour des saisons pour lui absentes.

C’est beau et bien triste comme un regard suspendu, un souffle retenu, un geste esquissé.

Une main qui se tend humblement pour saisir le vent qui glisse entre les doigts,

des vies de trouvères dans les pointillés des pétales dispersés par la volonté d’un court destin.

Merci Armelle


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