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Commentaire de Pegasus

sur Israël : comment disparaître en 10 leçons


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Pegasus Pegasus 1er juin 2010 12:10

@sisyphe

Non, le fait que l’action ai eu lieu dans les eaux territoriales n’a aucune influence. La marine israélienne avait toute autorité légale ( de par les lois maritimes internationales gouvernant les blocus en temps de guerre ) d’arraisonner les navires et de les empêcher de forcer le blocus En cela la distinction eaux internationales/territoriales ne joue en rien, il suffit que ces eaux aient été déclarées comme faisant partie de la zone soumise au blocus (ce qu’Israël a fait lorsqu’il l’a établi) L’action a eu lieu à l’intérieur de la zone connue comme étant de cette zone, que cette zone ensuite comprenne des eaux internationales n’ont aucune influence. 

Si vous voulez que je développe : le blocus maritime est le résultat de la guerre entre Israël et le Hamas. L’opinion personnelle sur la guerre ne change rien à la réalité légale du blocus, dont l’établissement fait partie des prérogatives de chaque état.
Les activistes étaient parfaitement au courant de l’existence du blocus, et avaient clairement fait part de leur intention de le violer. A partir du moment où les activistes on fait part par voie de presse de leur décision de forcer le blocus, le Droit International considère la flottille comme essayant de forcer un blocus légal (je répète que légitime est une autre question) et donc comme interception possible après avertissement par l’état ayant établi les blocus et dans la zone soumise au blocus par cet état. c’est ce qui s’est passé.

Si vous voulez vraiment vous faire peur, vous pouvez tout de même penser au fait que légalement, si l’équipage avait fait preuve d’une violence telle que l’arraisonnement était impossible, les Israéliens aurait tout à fait pu couler le navire, tout en restant dans le droit.

L’acte d’arraisonner est en lui-même légal. Comme il est pour l’instant impossible de savoir avec précision ce qui s’est ensuite passé a bord, tout ce qu’on peut dire à ce moment, en se voulant de rester le plus neutre possible est que la décision de le faire a été incroyablement stupide et l’action mal préparée.

@JL

Le problème est que ce qui constitue un acte de guerre, agression ou casus belli n’ont pas de définition juridique et constitue plutôt une décision politique d’un état. Si un état décide de considérer l’opération Israélienne comme acte de guerre, il le peut. Mais un particulier n’a aucun droit à définir ce qu’il considère comme acte de guerre. Seul un état le peut.


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