Le soi-disant « plan de stabilisation » de 750 milliards d’euros n’a rassuré les investisseurs internationaux que pendant deux jours : le 10 mai et le 11 mai.
Depuis le 12 mai, les taux d’intérêt des obligations de l’Etat espagnol sont repartis à la hausse.
Le 12 mai, si l’Espagne avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 3,914 %.
Le 2 juin, le taux d’intérêt était monté à 4,422 %.
Le graphique montre bien cette hausse très inquiétante :
http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GSPG10YR%3AIND
Depuis le 12 mai, les taux d’intérêt des obligations de l’Etat portugais sont repartis à la hausse.
Le 12 mai, si le Portugal avait dû lancer un emprunt à 10 ans, il aurait dû payer un taux d’intérêt de 4,582 %.
Le 2 juin, le taux d’intérêt était monté à 4,907 %.
http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GSPT10YR%3AIND
Depuis le 12 mai, les taux d’intérêt des obligations de l’Etat irlandais sont repartis à la hausse.
Le 12 mai, si l’Irlande avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 4,573 %.
Le 2 juin, le taux d’intérêt était monté à 4,947 %.
http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GIGB10YR%3AIND
Depuis le 12 mai, les taux d’intérêt des obligations de l’Etat grec sont repartis à la hausse.
Le 12 mai, si la Grèce avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 7,243 %.
Le 2 juin, le taux d’intérêt était monté à 8,024 %.
http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GGGB10YR%3AIND
Ces quatre graphiques montrent une chose : le Portugal, l’Irlande, la Grèce et l’Espagne n’inspirent plus aucune confiance aux investisseurs internationaux.
Ces quatre pays vont devoir emprunter à des taux d’intérêt de plus en plus élevés.
Ces quatre pays vont se surendetter de plus en plus.
Ces quatre pays foncent vers le défaut de paiement.