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Commentaire de Martin sur AgoraVox

sur Considérations sur les migrations musulmanes


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Martin sur AgoraVox Martin sur AgoraVox 9 juin 2010 14:45

Je soutiens les commentaires de Hadrien et de Internaute.
J’ai publié l’article « Mondialisme, croissance économique et avenir des Européens » qui rejoint les observations faites par ces deux commentateurs.

En voici extraits deux chapitres :
« 
 * LES ANCIENNES RECETTES SONT RÉUTILISÉES.

Le manque de main-d’œuvre était déjà à l’ordre du jour dans les années 1950. Il peut être intéressant de faire la comparaison avec les solutions qui à ce moment-là ont été adoptées en France ou dans d’autres pays d’Europe occidentale d’une part, et au Japon d’autre part.

Dans les années 1950-1960, il a été décidé en France d’importer des immigrés d’Afrique (du Nord et sub-saharienne). La justification a été que l’industrie et l’économie en général ont besoin de toujours plus d’ouvriers pour assurer la croissance. Et c’était le commencement des changements massifs dans la structure ethnique et religieuse de la population française, qui d’une population européenne aux racines culturelles chrétiennes au début du XXe siècle est devenue une population « multiculturelle », « multiethnique » et de plus en plus marquée par l’islam au début du XXIe siècle. Autrement dit : une grande partie de la population française est devenue musulmane.

Toujours dans les années 1950-1960, mais au Japon, il a été décidé d’automatiser l’industrie et les Japonais ont investi dans les robots et la réorganisation du travail dans tous les secteurs économiques. Sans faire appel à l’immigration, ils ont réussi à créer une expansion économique durable et la population japonaise n’a pas changé sa structure ethnique ou religieuse. Les Japonais ne sont pas devenus musulmans.

Ce qui était également mis en place en France dans les années 1950 c’est le principe du titre de séjour temporaire permettant de travailler en France pendant une durée limitée. Finalement ces travailleurs temporaires ont obtenu le droit au regroupement familial et au titre de séjour permanent et se sont établis en France pour y vivre une retraite heureuse entourés d’une descendance nombreuse.

Aujourd’hui la commission Attali nous propose la même recette.

 * LES QUOTAS ET LE SÉJOUR TEMPORAIRE : EN DÉFINITIVE CE SONT DES MENSONGES.

La commission Attali estime que la France doit « faciliter la délivrance de visas aux étrangers ». Les visas seraient destinés à couvrir les besoins français en main-d’œuvre et, en fonction des dispositifs légaux qui restent à mettre en place, les quotas pourraient être fixés par pays d’origine.

On voit que l’anomalie est dans le fait que l’appareil de formation professionnelle français ou européen ne produit pas en fonction des besoins du marché de travail. Ce qui explique l’existence en Europe de la masse de personnes jeunes qui ne trouvent pas un premier emploi, et cette inadaptation concerne aussi bien des personnes issues des universités que des personnes sans formation aucune.

Le manque de main-d’œuvre qualifiée est notamment le résultat de la responsabilité défaillante des politiques qui se sont succédés au pouvoir depuis des décennies. La tâche des ministres de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et d’autres responsables des filières de formation professionnelle, est, ou devrait l’être, l’adaptation des cursus de formation, y compris la formation professionnelle continue, en fonction de l’évolution des besoins en qualifications sur le marché de travail. C’est une solution de facilité que d’importer la main-d’œuvre qualifiée qui a été produite hors du continent européen. Cette solution de facilité est un signe d’échec du système de formation mis en place dans les États membres de l’Union européenne.

Et maintenant on voudrait soigner la maladie en inoculant une maladie plus grave... Car qu’en est-il de ces titres de séjour temporaire, destinés à satisfaire pour une période donnée le besoin en compétences manquantes ?

Chacun sait comment finissent les « titres de séjour temporaire » et les « quotas » et chacun sait que cette ouverture à l’immigration non européenne est coordonnée par la Commission européenne comme nous le verrons plus loin à propos de la « carte bleue ». Les immigrés en provenance d’autres continents, qui seront donc invités par ceux qui dirigent les pays européens à occuper de nombreux types de postes de travail, les immigrés qu’on appelle aussi « l’immigration qualifiée », seront autorisés de faire immigrer les membres de leur famille, actuels ou futurs, les ascendants, les conjoints et les descendants, naturels ou adoptifs, en appliquant le « droit au regroupement familial ». Donc les quotas ne seront dès le départ pas maîtrisables. Puis, dès la naissance d’un enfant en Europe, en appliquant le « droit de sol », ils seront autorisés à s’enraciner avec leur famille sur le sol européen. Donc le séjour temporaire deviendra permanent. Ce système législatif permettant une gestion souple de l’immigration non européenne a été mis en place dans les États membres de l’Union européenne de façon progressive, pas à pas, au fil des ans.

Les États de l’Union européenne permettent la naturalisation dès que le séjour légal sur le territoire de l’État a duré quelques années. Naturellement dès qu’une personne a obtenu la nationalité d’un État membre de l’Union européenne, elle n’est plus comptabilisée comme immigrée. Voilà comment les statistiques officielles permettent d’affirmer qu’« il ne peut pas y avoir un problème d’immigration non européenne en forte croissance par rapport à il y a quelques dizaines d’années, puisque le nombre d’immigrés non européens est stable depuis des décennies et ne présente qu’un très faible pourcentage de la population totale. ».

Pour qu’on ne pense pas trop à ces aspects du problème, les mondialistes de la commission Attali cherchent à imposer l’idée que l’immigration non européenne est « facteur de développement de la population, et est en tant que telle une source de création de richesse ».

En définitive nous constatons que la propagande pro-mondialiste cherche à imposer l’idée fallacieuse que c’est un progrès pour les citoyens européens de devoir céder leur place sur le continent européen aux immigrés venus d’autres continents afin qu’une autre civilisation s’y installe.

L’autre idée fallacieuse de progrès, associée à l’objectif de la croissance économique maximale, et donc associée au besoin de la main-d’œuvre la plus nombreuse possible, de préférence une main-d’œuvre immigrée non européenne, car elle accepte les conditions de travail dégradées et les conditions sociales se rapprochant des critères chinois ou indiens, l’idée nouvelle que les médias martèlent aux citoyens européens, est l’idée que c’est un progrès de devoir consacrer de plus un plus de son temps au travail.
 »


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