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Commentaire de Waldgänger

sur Ne plus se taire !


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Waldgänger 5 juillet 2010 19:07

Je ne peux juger la pertinence des liens de Massaliotte, bivouac-id ne me semblant pas le site le plus fiable mais je peux évoquer un cas assez similaire. Dans les maquis du GIA, en Algérie, il y avait aussi des cautions religieuses pour le viol de filles enlevées et transformées en esclaves sexuelles. Je donne un lien mais il y en a bien d’autres. Je cite aussi un extrait provenant de cet article : 

Aujourd’hui, Nora se souvient de cette première fille violée qu’on a amenée à son cabinet : « J’ai cru à l’œuvre de voyous... Mais deux ans plus tard, les islamistes attaquaient un cortège de mariés ! » Les groupes armés appellent cela un « mariage de jouissance », une pratique chiite iranienne, inconnue dans la tradition algérienne et qui autorise, contre compensation, un mariage temporaire. Dans la pratique des maquis, cela se réduit à l’enlèvement, au viol et parfois à la mort. Ouarda, 17ans, a été enlevée sous la menace d’un couteau en plein centre d’Alger et s’est retrouvée dans une maison isolée avec une dizaine d’autres filles. L’une d’elles avait 12ans. « Chaque matin, ils répartissaient les tâches pour celles qui devaient cuisiner, laver le linge et coudre », raconte-t-elle dans le journal « El Watan ». Un soir, un islamiste lui met un rasoir sur le cou et lui ordonne de se déshabiller. « Il disait qu’il était un moudjahid et que Dieu le permettait. » Elle refuse. Il lui brûle les cuisses avec une cigarette. Elle s’évanouit. « Quand j’ai repris conscience, j’étais par terre avec plein de sang... »
Une nuit, une fille décide de s’enfuir : « Un des gardes qui dormait avec nous l’a saisie par les cheveux, a allumé la lumière et l’a abattue de deux balles dans la tête. Puis ils ont jeté son corps dehors. » Certaines sont relâchées après de longs mois, enceintes, symboles du déshonneur, rejetées par leur village. D’autres sont retrouvées égorgées, et souvent décapitées. Entre août 1993 et janvier 1994, 215 femmes ont été assassinées. Nora l’infirmière revoit toujours cette tête de femme, et ces trois corps décapités, deux hommes et une femme, posés un matin de mars 1994, sur la route près de Blida. « Ils avaient un panneau sur le corps : « Allahou Akbar » ! »

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