A la Libération en France, le gouvernement provisoire issu du CNR avait mis en place un tel système de crédit.
Il disparut progressivement entre 1971 et 1984, sous le coup de boutoir
des milieux financiers et de leurs courroies de transmission que furent
Valéry Giscard d’Estaing, Michel Pébereau et François Mitterrand. Pour revenir au plein emploi et bâtir un avenir commun, nous devons rétablir ce système, sans quoi, l’austérité meurtrière et la haine s’imposeront inévitablement.
http://www.solidariteetprogres.org/article6876.html
Imposée en 1934-35 sous le Premier ministre Charles de Broqueville, la réforme bancaire « qui
scinda les banques mixtes en banques de dépôts, d’une part, et sociétés
de portefeuille, d’autre part, fut la réponse à une menace très réelle
de crise bancaire. L’arrêté royal du 22 août 1934 organisa la séparation
des opérations bancaires et financières en vue de sauver les banques. »
« Les banques belges ont vécu sous le régime de la banque de dépôt de 1935 à 1993. » A cette date, « une
réforme du statut bancaire, inspirée par les directives européennes,
conduisit à l’adoption du modèle allemand de banque universelle et
clôtura l’épisode historique de la banque des dépôts. »
« L’histoire ne serait-elle qu’un perpétuel mouvement de
balancier ? A l’instar des événements des années 1920, les banques ont,
depuis le milieu des années 1990, mis en danger l’épargne publique en
spéculant toujours davantage. Aujourd’hui, les instruments de cette
spéculation sont devenus plus complexes (produits dérivés, titrisation,
opérations hors-bilan, etc. …), ce qui la rend encore plus dangereuse » (…)
« Il faut oser tirer les leçons de l’Histoire. La séparation des
métiers bancaires a donné satisfaction par le passé. Aujourd’hui, les
dirigeants de grandes nations songent à nouveau à réduire la taille des
banques et à séparer les activités de dépôts et les opérations pour
compte propre des banques sur les marchés. »
http://www.solidariteetprogres.org/article6665.html