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Commentaire de Michel Portal

sur Mettre en marche


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Michel Portal 21 août 2010 12:35

Bonjour Jean Pierre Llabrés,


Je n’ai rien contre une allocation universelle de sécurité.
Le problème du capitalisme ne réside pas exclusivement dans le système monétaire et financier c’est sûr, mais il y trouve sa source. 

Je note deux activités condamnables parce qu’en plus de confisquer, elles donnent un mauvais exemple :
1- La malhonnêteté induite par la captation privée de la monnaie publique par quelques banques très privilégiées. Prêts d’argent public à moins de 1% ! Vraiment pas cher.
2- Puis dans la foulée, interdiction aux États d’emprunter à leur propre banque centrale nationale et obligation donc pour les États (depuis 1973 en France, confirmée par Maastricht 104 puis Lisbonne 123) de contracter des dettes auprès des banques du marché (à 3% minimum pour l’Allemagne... un peu plus pour la France et beaucoup plus pour la Grèce). 
Ce différentiel, ici minimal de 1 à 3, explique l’enrichissement sans travail de la tête du système bancaire (en gros les propriétaires de la FED en 1913). C’est un vol objectif de la création monétaire par des « rois » cachés de ce qui revient au peuple après la fin de la monarchie.
Ce détournement oblige ensuite les voleurs à corrompre sous eux pour faire taire les nombreux concurrents, bancaires surtout, qui vont se charger de pressurer le travail dans son ensemble (industriels et travailleurs) pour gagner ce qui leur permet d’entrer un à un dans le haut club de la FED 1913 par tous les moyens (guerre incluse... l’argent nerf de la guerre n’est-ce pas).

Je suis bien d’accord que le pouvoir des peuples sur leurs monnaies ne doit pas être confondu avec celui des gouvernants des États sur la monnaie. D’où à mon sens, la nécessité d’instituer un pouvoir citoyen sur l’argent via de nombreux jurés tirés au sort, indépendants des partis comme des nantis auprès de toutes les institutions financières. 
Ne confions la fameuse « main invisible du marché » ni aux banquiers, ni aux politiques, ni aux religieux, ni aux athées, ni à une quelconque catégorie humaine, mais au hasard incarné par des citoyens ordinaires. Vive la démocratie ! 


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