• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de phiconvers

sur Chiffres invérifiables, amalgames et contre-vérités sur les Roms : un scandale d'Etat ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

phiconvers phiconvers 4 septembre 2010 16:55

@ Leila, Citoyen, etc.

Bien sûr, je « connais » Mucchielli, un représentant éminent de la sociologie, cette improbable « science » humaine qui du haut d’une autorité immanente, prétend en fait saper l’expression démocratique et l’objectivité des faits.

L. Mucchielli est un « expert ». il a décidé de montrer aux Français (il faut entendre par là les infâmes sous-chiens, blancs, cathos et bien sûr nantis) leur responsabilité première dans les problèmes d’intégration et dans la violence des cités. Pour que ce soit bien clair, il ne s’intéresse jamais aux victimes. Le propos est en effet de libérer le coupable de sa faute, qui est toujours décortiquée et analysée selon une même grille de lecture (le coupable est d’abord une victime sociale ou ethnique, etc.). Comme le bonhomme est malin, il s’efforce quand même d’expliquer que la déresponsabilisation du coupable à laquelle il consacre ses ouvrages ne signifie pas qu’il excuse le délit ou le crime. En fait, il sépare l’auteur du crime ou du délit de son acte. L’auteur est gentil et tout à fait excusable, l’acte étant certes vilain.

Voici quelques citations du grand penseur :

« Si l’on veut que les choses se calment rapidement et durablement après le démarrage d’une émeute, indépendamment de l’action policière, il faut parler des jeunes qui sont morts et de la douleur de leurs familles, leur accorder le statut symbolique de victimes qu’elles réclament »

« il faut comprendre que la population dite »issue de l’immigration« , exprime depuis longtemps un besoin de reconnaissance et de dignité auquel la société française ne répond pas, ou bien répond par la peur et la stigmatisation globale »

« Beaucoup de gens ont du mal à comprendre en France que la demande d’Islam est fondamentalement une demande de respect, une quête de dignité et de reconnaissance symbolique »


Marianne note avec raison que « La presse de gauche, qui persiste à croire que l’insécurité est un fantasme, a donc vu en Laurent Mucchielli l’interlocuteur idéal pour tenir à sa place les propos qu’elle n’a plus le courage d’assumer. Ainsi, l’une de ses interviews fut titrée : « La violence des banlieues est une révolte contre « une société injuste et raciste » » ».

La conclusion, je la laisse à une critique de l’ouvrage de Mucchielli sur les viols collectifs, les « tournantes » : Les victimes sacrifiées sur l’autel de la lutte contre la xénophobie



Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès