Bonjour, Jean-Claude.
Laurence Parisot n’est évidemment pas ma tasse de thé tant ses positions constantes sont en faveur des entreprises et au détriment des salariés. Et force est de reconnaître qu’elle est bien aidée par le gouvernement sarkozyste qui, derrière des prises de parole en faveur des femmes, détricote le droit du travail et les acquis sociaux en aboutissant, de facto, à des régressions pour les femmes, le report de la retraite sans décote à 67 étant là pour illustrer parfaitement ce scandaleux recul.
Cela dit, il est un secteur dans lequel il convient de relativiser les inégalités hommes/femmes : celui des entreprises, publiques ou privées, dotées de grilles salariales claires. Impossible, dans ces entreprises, de différencier les sexes à niveau hiérarchique égal.
Dans ces boîtes, les différences se font en revanche nettement sentir au top niveau, celui des cadres supérieurs qui échappent à la grille pour bénéficier de salaires et de primes individualisés. Un niveau où le machisme est encore très présent, au détriment des performances de ces entreprises si l’on en croit de récentes études qui monrent que les managers femmes sont de meilleures gestionnaires que les hommes !