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Commentaire de easy

sur Le secret du boot


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easy easy 14 octobre 2010 17:12

Merci Home Champignon pour cette instructive récréation.

Cette gravure, les cheveux, ça me rappelle une autre gravude de mon vieux livre de grammaire. Il y avait un coiffeur et un perruquier, grandement concurrent. Un jour le coiffeur accroche en façade de son échoppe, une peinture représentant un homme qui se noie, un autre qui tente de le sauver en l’attrappant par les cheveux. Hélas c’était une perruque. Légende : Moralité, le port d’une perruque est dangereux.
Deux semaines plus tard, le perruquier pose à son tour une peinture en façade. On y voit un cavalier qui, en plein galop, se prend les cheveux dans les branches basses d’un arbre. Légende : Il a été sauvé grâce à sa perruque.



Merci aussi à Owen.

Sur cette histoire de roues que j’avais beaucoup aimée quand je l’ai découverte avec une flopée d’autres histoires produisant le même effet d’émerveillement, j’ai appris par la suite que c’était bidon.

Moi je la trouve très plausible et logique en sa partie industrielle. D’autant que chaque industriel faisait ses normes et cherchait, en toute intelligence commerciale à l’imposer ou à se réserver des facilités.

Dès qu’on s’intéresse aux chars, charriot, carrosses et charrettes anciens, on découvre qu’il y a toutes les largeurs, dans une certaine mesure évidemment. Le cul des chevaux d’une part, mais aussi le diamètre des roues (qui devaient être grandes pour passer sans trop de heurts les cahots de la route et les pavages) Obligeaient donc aussi à une certaine hauteur de caisse et du coup, il fallait aussi une certaine largeur de caisse pour que ça ne se retourne pas au premier virage.
En aucun cas les largeurs d’essieu de l’Antiquité à 1800 n’étaient précis et standardisés au point qu’on pût ensuite en déduire la largeur de voie de tramway à 2 mm près. 

Un cas relativement précis sur les largeurs antiques se trouve à Pompéi.
Afin de réaliser une sorte de péage (on imagine) tout en résolvant aussi le problème des canivaux, égoûts et passages piétons en pas japonais pour ne pas patauger dans la saleté, on peut voir dans les rues pavées, des ornières dans la pierre des pavés. Et là oui, on voit clairement que tout char d’une largeur d’essieu différente aurait été bloqué.
L’ornière pouvait avoir été faite par le passage des chars ou taillée d’avance. Mais quoi qu’il en soit, une autre largeur d’essieu ne pouvait pas y passer. Et là c’était précis à 1 ou 2 cm près.






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