Concernant Xavier Mathieu, l’affaire n’est pas si simple. Il a demandé à l’inspection du travail à être licencié comme les autres. Demande qui aurait du être refusée, car sans motif réel. Il est licencié pour motifs économique, ce qui apparait ubuesque.
Le Courrier Picard (bon journal d’apres ce que j’en connait) nous dit :
« »En décembre dernier, la direction de Continental a lancé une
procédure de licenciement collectif pour les 49 syndicalistes de
l’usine, membres du comité d’entreprise, délégués syndicaux, délégués du
personnel ou membres du comité d’hygiène et de sécurité (CHSCT). La
plupart a contesté le licenciement. Parmi leurs arguments : leur
présence permet d’éviter les dérives dans la mise en oeuvre du plan
social. « Si nous ne sommes pas là, qui pourra surveiller que Continental respecte ses engagements vis-à-vis des salariés ? », s’interroge un élu. Contrairement aux autres syndicalistes, Xavier Mathieu a demandé à être licencié « comme les autres » en CE. Il l’a répété à l’inspectrice du travail qui a reçu chaque élu menacé, au cours d’une enquête contradictoire. « J’ai demandé à l’inspection du travail d’être viré comme vous, a confirmé le syndicaliste, hier. J’en suis fier. J’ai eu gain de cause L’inspection du travail approuve les motifs économiques de mon licenciement ».
Combien de syndicalistes seront licenciés comme lui ? La direction de
Continental rêve de faire carton plein. L’inspection du travail aurait
la volonté d’en maintenir une quinzaine, dont les membres titulaires du CE. Pour l’heure, nombre de syndicalistes n’ont toujours pas reçu le courrier officiel.« »
La casse syndicale ne semble en rien déranger m. Eric WXierth.