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Commentaire de Jaime Horta

sur Faire payer les riches : combien et comment ?


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Jaime Horta Jaime Horta 20 octobre 2010 14:24

Le problème en France c’est qu’on pris l’habitude de penser toujours en terme de d’impôts.

Bien sur qu’il faut de l’équité en termes d’impôts, sauf que les riches sont déjà assujettis à des tranches de 60% sur le revenu, avant que Sarkozy la baisse elle était à 70%.

On veut donc de l’équité entre des personnes qui sont à 20% et d’autres à 70% ?

C’est comme ça qu’on en arrive à des cas comme celui de Bettencourt, et comme je le disais plus haut elle aurait dû demander comment faire à Yannick Noha, ou même à Zidane, car eux il y a longtemps qu’ils ont compris, il n’y aurait donc jamais eu d’affaire Bettencourts.

Ce qu’il faut faire, c’est inciter les riches à faire travailler leur argent ailleurs que dans les banques, mais dans des investissements plus profitables pour eux et pour les autres, en créant nombre d’emplois et en soulageant même l’état en faisant faire par d’autres certains investissements.

Car là oui, en terme d’utilisation de l’argent de riches, on peut avoir des effet vraiment notables.

Seulement voilà, ce sont les français qui ont voulu ce genre de système, et maintenant qu’ils remarquent que c’est un échec, on leur dit qu’il faut faire encore d’avantage, c’est à dire cumuler d’avantage d’échec.

Vous avez le choix entre deux type de systèmes.

- L’un ou l’argent des riches va directement vers les plus pauvres.

- L’autre ou l’argent de riches passe par l’état et l’administration (impôts), sous prétexte de répartition.

Le second système n’est pas très éloigné de celui d’une république bananière, sauf qu’il est légal et institutionnalisé.

Une partie non négligeable de cet argent des riches et des moins riches, sert à fonctionnement des administrations, salarie coût de fonctionnement charges en tout genre, d’autant plus que lorsque l’argent des revenus se transforme en argent publique, les gens ne sont pas très regardant sur les dépenses et nombreux d’utilisation irresponsables.

Une autre grande partie de cette argent va ensuite dans une multitudes de poches, à travers nombre de missions, audit, moratoire, enquêtes, associations en tout genres etc... Restaurant voitures, chauffeurs, enveloppes, location de salles, financement de telle ou telle réunions etc, etc...

Bref, c’est autant d’argent perdu, qui ne produit pas de richesses, car il participe à l’usine à gaz de l’économie subventionnée par l’argent publique, c’est à dire directement aux véritables nantis du système, et non pas au plus pauvres de la société civile qui n’ont pas eux d’emplois protégés.

Or la gauche réclame sans cesse de faire payer les riches, plus et encore plus, de même que les moins riches car ils prévoient même un augmentation généralisée des impôts pour tout le monde.

Or on s’aperçoit que la gauche jusqu’à l’extrême gauche, les principaux dirigeants, activistes, militant en très grande majorité tirent leur revenus plus ou moins directement de l’économie subventionnée avec l’argent publique, lequel argent sert également à auto financer leur militantisme, et souvent travaillent beaucoup moins de 35 heures ce qui pour eux est déjà un record du monde.

Donc tout ces gens là ce n’est pas de l’égalité sociale qu’ils veulent et revendiquent fallacieusement, mais plus d’argent pour eux et leur classe sociale, dont ils sont les principaux bénéficiaires.

Un petit exemple :

Vous avez la propagande habituelle anticapitaliste et anti riches, que l’on entend pratiquement tout le jours en France, et qui serait censé résoudre tout les problèmes, alors que comme je l’ai prouvé cela ne couvre même pas le budget de l’éducation nationale.

Pendant ce temps le gouvernement socialiste portugais fait passer le TVA à 21,5% (environ).

Même si cette politique d’augmentation de la TVA est très discutable, elle a moins le mérite d’être beaucoup plus réaliste pour ce qui s’agit d’augment concrètement les revenus de l’état et de palier au déficit généré par la crise.


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