« la terre tremble partout », c’est vrai puisque les ondes se propagent, par contre, les points de départ des ondes (« là où ça craque » c’est à dire l’hypocentre) ne sont pas uniformément répartis sur terre : comme le souligne l’auteur, il est des régions pratiquement sans risques, où les failles ne sont pas ou peu susceptibles « rejouer » : ex bassin de Paris, ou partie orientale du continent américain. Les régions les plus exposées sont celles des frontières entre deux plaques qui s’affrontent (subduction par exemple) : failles coulissantes type San Andréas (à l’ouest par contre des USA) ou plan de subduction.
Par contre, près des volcans même « éteints » depuis longtemps, il peut y avoir assez souvent des séismes, parfois assez intenses, mais jamais d’une magnitude comparable aux grands séismes : sous le volcans, à plusieurs km, il y a un « réservoir magmatique », avec de la lave + ou - liquide les « craquements » à l’origine des séismes sont dans ce cas des coups de butoir de la lave contre les parois solides du réservoir ou plutôt des effondrements de celles ci. Donc des morceaux d’écorce terrestre de bien moindre dimensions, avec des magnitudes généralement grandes que celles des séismes d’origine purement tectonique. Cela n’a pas empêché la commune de Wickerschwihr, en Alsace en raison de la proximité d’un volcan éteint depuis une bonne quinzaine de millions d’années , le Kaiserstuhl en Allemagne, de s’équiper de moyens de sauvetage en cas de séisme dévastateur (plan PEGAS, faisant appel à toute la population) !