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Commentaire de Antenor

sur L'islam en question, troisième et dernière partie : la bataille d'Ohod


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Antenor Antenor 13 novembre 2010 15:43

@ italiasempre

Bonjour

« Pour coller à cet idéal de beauté combien de safran et de brout-de-noix chez les Grecques et les Romaines... »

Cette mode serait donc plutôt féminine. La beauté des héros chantée par les aèdes serait contrefaite ?

Si certains dieux sont blonds, c’est parce que comme les héros, il s’agissait au départ de clans dont les membres les plus éminents étaient armés de bronze. Il me semble par exemple évident que l’histoire de Léto, Artémis et Apollon est le récit d’une vieille colonisation lycienne d’une partie de la mer Egée. Héra qui persécute Léto, représente la cité dominante de l’Egée vers -3000. Quand Apolon vainc le Python de Delphes, cela signifie que les colons lyciens ont substitué au vieux culte chtonien local, celui du dieu solaire anatolien.

On a un exemple assez explicite de cette façon de penser dans l’Iliade quand Apollon mène l’attaque à la tête des Lyciens. Il n’y a bien sûr aucun dieu devant les Lyciens. Simplement, Apolon étant le dieu symbole de la Lycie (dont l’étymologie ramène à la lumière), il était logique dans l’esprit de l’époque qu’il soit à la tête de ses troupes.

A la bataille de Qadesh, les différents corps d’armée égyptiens étaient baptisés d’après les noms des dieux d’Egypte.

Ce système allégorique est très pratique pour la conservation de récits oraux. Plutôt que de décrire en détail le déroulement d’une bataille, on la résume en un duel imagé. Les corps d’armées deviennent ceux des héros. Les premiers rangs bardés de bronze forment leur chevelure blonde.

Si comme Dalila, on réussit à séparer les tresses/lignes de batailles de la tête/poste de commandement, c’est tout le corps du héros/corps d’armée qui perd sa force.


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