La désobéissance civile est l’héritage des combats des révolutionnaires
français, de Gandhi ou encore de M. Luther-King. Elle doit être, comme
l’affirme José Bové, personnelle, transparente et responsable dans
l’optique d’un projet collectif, désintéressée et non violente. C’est un
acte ultime lorsque plus aucun autre moyen de lutter n’est
envisageable. La déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1793
déclare à ce sujet : « Quand le gouvernement viole les droits du
peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du
peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs« .
N’importe quoi. Ce texte contient une contradiction majeure.
On voudrait faire croire que la révolution est « non violente » ou qu’elle devrait l’être, et que par ailleurs, uniquement une désobéissance non violente est permise et morale.
Je regrette, mais l’insurrection ne devient efficace que si elle est violente. La révolution française n’a réussi que par la violence.
Cette idée d’insurrection « non violente » est vraiment un piège à gogo-bobo, pour niais remplis de bons sentiments. D’ailleurs, on voit bien à chaque action, chaque manifestation, tous les gentils activistes se justifier d’utiliser uniquement des moyens pacifiques.
Le pouvoir utilise la force, et se contrefout des désobéissances pacifiques et non violentes. les manifestations sont pour lui de gentils défilés festifs. Il a la loi pour lui, et les réfractaires sont condamnés et cassés à la tirelire.
Maintenant, vu le résultat de la révolution, vu l’état d’esprit des gauchistes (potentiellement révolutionnaires), vu le brulot des cités « de non droit », je préfèrerais autant qu’il n’y ait pas de révolution violente, pour nous retrouver avec je ne sais quel dictateur rouge, ou un complet désordre tribaliste.