• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de poetiste

sur Canal Plus et le Grand Journal ont-ils une dent contre Ségolène Royal ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

poetiste poetiste 29 décembre 2010 22:55

Un lapsus linguae et voilà l’occasion pour des amuseurs publics de se moquer, de tourner en dérision la femme, pour les uns(les beaufs) et pour les politiciens stupides, prêts à toutes les bassesses.
C’est une manière de détourner l’attention quand quelqu’un parle sérieusement car dans les médias, on ne se nourrit pas de sérieux mais de stupides caricatures, d’imitations grotesques, ceci dans le pays de Molière.
Les médias non interactifs à diffusion unilatérale perdent du terrain par rapport au net car leur monologue ne fait plus illusion.
Il reste cependant une population scotchée sur son écran télé, manipulée par les Yann Barthès et compagnie dont le métier est de se moquer. Mais par qui est manipulé Yann Barthès ou qui approuve et ne le censure pas ?
A France Inter, il aurait fini comme Didier Porte ou Stéphane Guillon. (s’il avait eu les mêmes cibles qu’eux)
Qui contrôle ces émissions unilatérales ? Réponse évidente.
Cherchez à qui la dérision profite en occultant le sérieux du sujet. Les médias flattent le peuple dans le sens du poil, business oblige et la confusion est leur gagne-pain.
Le nivellement par le bas n’est pas d’aujourd’hui mais il s’accentue, la médiocrité se vend plus que jamais.
Ségolène est la cible indiquée pour ceux qui, avant de chercher à comprendre ont un rire compulsif et malsain. Elle doit bien déranger avec des propositions positives, y compris dans son groupe, pour déclencher des réactions aussi stupides.
Par le biais d’un pseudo humour ces médias ont la capacité de discréditer tout ce qui pourrait mettre en péril la conjoncture dont ils profitent .
Du spectacle, du spectacle. Donnez-leur du pain et du spectacle sans intérêt, égarez-les !
Voilà ce que pourrait dire le gros spéculateur soucieux de ne pas être dérangé dans ses manigances. Ce que pourrait dire le politique qui promulgue des lois liberticides en douce comme la loi loppsi 2 sans que personne n’en ait pris connaissance dans le peuple.
Le lapsus linguae comme argument politique : on est tombé vraiment très bas et il distrait de
bien des turpitudes. Il n’y a pas de « bravitude » la dedans.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès