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Commentaire de C BARRATIER

sur Le savoir et l'école, des marchandises comme les autres ?


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 C BARRATIER C BARRATIER 1er janvier 2011 18:08

Geneste n’est pas allé voir dans les pièces jointes les preuves du favoritisme énorme dont bénéficie l’école catholique sous contrat d’association.

 
Ci dessous un aspect, celui qui se rapporte aux effectifs imposés par l’état :

 L’effectif des enseignants de l’enseignement privé sous contrat, par la loi, ne peut légalement dépasser 20% des effectifs de l’enseignement public. La suppression massive de postes d’Etat dans l’enseignement public doit normalement entraîner un nombre proportionnel de suppressions dans l’enseignement privé…..et voilà que le gouvernement trahit la loi républicaine en préparant pour le budget 2011 un cadeau de 1800 postes à l’enseignement privé qui légalement devrait perdre 3416 postes (20% de ce qui a été supprimé dans l’enseignement public)

Suivant les formations, comparées une à une, les classes du premier et du second degré privés ont des moyennes d’effectifs de 14 à 24 élèves contre 19 à 28 pour le public…et on nous fait croire que le privé refuse globalement du monde, et qu’on ne peut pas lui supprimer la totalité des 3216 postes sous contrat d’association qu’il a en trop de par la loi car la publicité sur ses petits effectifs par classe favorise, dans ses publicités, le recrutement difficile de l’école catholique. Ses lobbies ont clairement refusé que l’état se permette d’augmenter leurs effectifs par classe comme il le fait dans le public, leur exigence est de conserver le différentiel en leur faveur et contre l’école publique aux frais d’un Etat à leur écoute !

Dernière heure, tandis que le ministère de l’Éducation nationale supprime 16 000 postes pour 2011 dans l’enseignement public, le sénateur UMP de Haute-Savoie, Jean-Claude Carle, a trouvé un moyen de faire un beau cadeau à l’enseignement privé sous contrat catholique. Le 17 décembre dernier, lors du vote du budget de la mission enseignement scolaire, il est parvenu à faire adopter un amendement assurant l’ouverture de 250 nouveaux postes pour l’année à venir, correspondant à 4 millions d’euros.

C’est donc 1800+250 +2050 postes de « bonus » dans les suppressions qui échoit au privé qui aura donc des moyennes de classe encore plus réduites en pourcentage par rapport au public.

Comment Geneste explique - t -il que pour faire de la qualité le privé ait besoin de classes moins chargées que le public ? Ne serait il pas normal que les suppressions de poste, si on en fait de part et d’autre, aboutissent aux mêmes effectifs par classe de part et d’autre ? Que répond GENESTE , les chiffres donnés ici sont officiels et disponibles sur les sites gouvernementaux. Y a - t - il donc favoritisme ou non ?




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