Consternant !
On commence par attaquer les plus
faibles, les sans domicile, ceux qui cherchent une alternative vivable en cette
société de répression régression, de consommation téléguidée.
Ces politiciens ont complètement
oublié qu’ils avaient la possibilité d’une conscience. Ils sont dans un monde
fermé qui est le leur, ils ne se doutent pas qu’ils sont criminels par
indifférence compte tenu des responsabilités qui leur incombent.
Il y a quelque chose de pourri
dans la démocratie française éclatée. Des sociétés qui poussent leurs employés
au suicide et un gouvernement qui pousse les plus démunis à la tombe.
Tout ça pour un prétexte de
sûreté qui va dans le sens d’une peur bien cultivée électoralement, bien
exploitée ou aussi dans le sens d’une exploitation financière du peuple par une
minorité de nantis.
Il est pauvre ce monde sans
générosité, il est lamentable, consternant. Une vague noire tente de submerger
ce qui vit encore pour ne laisser que des gens qui fonctionnent, des robots
contre l’homme au sens le plus noble du terme.
Qui a le plus peur de
mourir ? Certainement pas le sdf dont la moyenne de durée de vie ne
dépasse pas 45 ans. La peur est en haut, chez ces gros pleins de sous qui sont
effrayés par leur finitude car ils ont à perdre ce qu’ils accaparent,
c’est-à-dire tout ce qu’ils sont. Ils ne sont rien d’autre que ce qu’ils
possèdent. Ils ne sont rien d’autre que leur vanité dans un monde de plus en
plus en représentation.
Le « collectif des morts de
la rue » ramassera à peu près 300 corps en divers endroits, cette année,
pour les enterrer dignement et certains seront enterrés sous X ?
Voilà la France de la liberté
égalité fraternité aujourd’hui !
S’il advenait un autre sauveur de
Noël, ces gens là ne se précipiteraient pas pour lui offrir des cadeaux, ces
nouveaux rois mages égoïstes et égocentriques viendraient le poignarder dans la
crèche.
Cher Malraux, le vingt et unième
siècle n’est pas spirituel du tout, il ne sera donc pas si ça continue comme ça.
Les consommateurs ne voient pas le tsunami social qui s’approche
dangereusement.
Les parkings de grandes surfaces
sont envahis de voitures. Et on achète, et on achète, tous au même râtelier on
remplit les caddies.
Si la France voulait se
réveiller, partir sur de nouvelles bases ; si les hommes de bonne volonté
étaient assez nombreux pour inverser la tendance, quel changement nous
verrions !
Je ne dis pas qu’il ne faille pas
faire la fête, je dis que nous sommes entrain de scier une branche sociale sur
laquelle tous les ressortissants Français sont assis.
Coluche disait aussi :
l’horreur est humaine. Transformer une démocratie en un régime de cette sorte,
il faut avoir soit une bonne dose d’inconscience soit un égoïsme indécrottable,
de toutes façons, une incurie politique invraisemblable pour une gestion dans
le long terme.
Car le long terme implique des
valeurs humaines. Comment une telle évidence peut-elle échapper à ces gens qui
ont voté cette loi.
La résistance s’impose et je
souhaite que les plus démunis se donnent les moyens de l’exercer, qu’ils y
croient ferme car c’est la leur planche de salut.