bonjour Clojea
nous n’en avons pas fini avec les méfais du principe de précaution et la tolérance Zéro.
en 1999 j’écrivais ceci
"On se trouve ainsi
devant un autre phénomène de banalisation, celui du terme de sécurité. Devant
le confort et l’abondance d’une très large majorité de la population des pays
riches, le risque devient intolérable, et la notion de risque zéro fait recette.
Cette notion de sécurité
absolue touche tous les secteurs de la société ; au principe républicain
de la sécurité des personnes et des biens, viennent s’ajouter la sécurité dans
le domaine de la santé, des transports, sécurité dans le domaine de l’énergie,
sécurité alimentaire, etc. Tout doit être sécurisé, et il en va de la
responsabilité politique.
Avec cette demande de la société, le
politique a introduit un concept dans le but de s’exonérer de la
responsabilité : le principe de précaution. ".....
....."Nous sommes là dans un
schéma de déjà vu. Pourtant, le reconnaître n’est pas chose aisée. Compte tenu
des moyens technologiques dont nous disposons dans le domaine de la génétique,
la tentation va être grande de recourir à l’Eugénisme. Le terme d’eugénisme a
été employé pour la première fois par le physiologiste britannique Francis
Galton (1822-1911). Il le définissait comme l’étude des facteurs socialement contrôlables qui peuvent élever
ou abaisser les qualités raciales des générations futures, aussi bien
physiquement que mentalement. Galton ne disposait pas alors des connaissances
qui sont les nôtres aujourd’hui sur la génétique, et s’appuyait sur des
connaissances biologiques suffisamment précises. Le fruit de ses travaux trouva
leurs applications légales et réglementaires qui relevaient du scandale pur et
simple en imposant, au nom d’une fausse science des mesures radicales de
castrations et de stérilisations à des êtres sans défenses. C’est dans ce cadre
que les travaux de monsieur Tremblay par exemple pourraient faire l’objet d’une
manipulation proche ou identique. Ces dans ce cadre que ces pratiques servirent
de référence aux idéologies racistes, dans la voie des travaux de Linné (1707-1778)
et de Buffon (1707-1788), poursuivie par Gobineau (1816-1882). A la fin du XIX
ième siècle, l’Europe cultivée est convaincue que le genre Humain se partage en
races inférieures et en races supérieures. C’est surtout en Allemagne que ces
idées, conjuguées aux conceptions du monde de Vacher de Lapouge et H. S.
Chamberlain, vont jeter les bases de l’aryanisme historique. Dans l’Allemagne
de Guillaume II ces idées étaient très largement vulgarisées dans la
population. Et naturellement lorsque Hitler traduira le Mythe en réalité, il ne
trouvera que très peu d’opposants.
Ainsi, quelques théories
qui se voulaient scientifiques, sans avoir fait la preuve quelles étaient
réfutables, ont conduit tout doucement au plus grand drame de l’histoire
Européenne, car, tout aussi naturellement, des parties de populations d’autres
États partageaient ces conceptions. Nous ne sommes jamais à l’abri de rouvrir
des camps de déportations, de concentrations, pour aller vers un génocide
« labellisé » par la science, pour cacher à notre miroir personnel tous les
crimes que nous nous sentons capables de commettre.
Sauf qu’aujourd’hui les
camps ont changé de nom et les moyens dont nous disposons ne brûleront que les
cerveaux sans laisser de traces extérieures, modifierons des caractères
génétiques pour coller à une civilisation devenue narcissique et paranoïaque. De telle sorte que pour apporter une
solution à l’accroissement de la violence et de la délinquance, nous ferons le
même chemin, en attendant qu’un personnage, pour ne pas dire un nouvel Hitler,
transforme le mythe de la notion de risque Zéro en réalité."......
nous sommes dans ce schéma, et se gouvernement se défausse en permanence devant un événement dramatique ponctuel en établissant une loi générale dont il s’exoinére de la responsabilité. cette loi et le fruit des meurtres commis par des malades psychiatriques.
ddacoudre.over-blog.com.
cordialement.