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Commentaire de Hélène V

sur Euthanasie : halte au faux consensus ! (3) les expériences étrangères


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Hélène V 24 janvier 2011 17:02

Si j’ai bien compris, une personne considérée comme incurable, en fin de vie, devra demander qu’on la supprime après avoir rempli et signé un formulaire conséquent.
1) en phase terminale le malade aura peut-être du mal à remplir cette formalité tout seul.
2) si la lucidité du malade pose problème, l’autorisation ne pourra pas être prise en compte.
La famille sera donc sollicitée, et là le problème se complique.
Ce qui me gêne dans l’Euthanasie, c’est le transfert de responsabilité qui s’opère sans soulever la moindre objection.
On demande à l’Etat....., qui va permettre au médecin...... qui va charger un personnel soignant .....
Au bout de la chaîne on trouve un exécutant qui ne pourra peut-être pas refuser si son emploi est menacé. Si un jour, l’Aide à Mourir dérape et que la loi est montrée du doigt, les gens concernés ouvriront leur parapluie n’en doutons pas , la faute en incombera à l’exécutant qui ne pourra répondre que « j’ai obéi aux ordres » , comme le policier de Ben Ali entendu à la télé,
comme ceux qui ont signé les ordres de déportation.
Dire non, c’est parfois préserver son avenir psychologique( le remords ça existe) , son avenir pénal,et la réputation d’une civilisation.
A ceux qui mettent en parallèle le monde animal, je réponds que malheureusement il n’y a
guère de médications pour soulager une fin de vie difficile des animaux de compagnie ; mon chat est mort de vieillesse
à 21ans je ne l’ai pas euthanasié. Les animaux ne tuent que pour manger ou pour assurer leur sécurité, chez l’homme ce n’est pas le cas, les animaux ne sont peut-être pas ceux que l’on croit.


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