Votre militantisme est admirable.
Cependant, vous versez dans le pessimisme pour rien. Mon commentaire visait à mettre en évidence un principe fondamental :
· Les afrométropolitains sont avachis sous le poids du capitalisme.
Ils fuient la misère africaine pour mieux affronter la crise économique, sociale et financière européenne.
Donc je suis d’accord comme vous de dire qu’ils ne sont pas beaucoup à lire les ouvrages cités précédemment. La majorité d’entre eux, pour les plus jeunes, écoute NRJ, BFM ou encore regardent TF1, accourent comme des dératés faire les soldes comme s’ils n’avaient rien à se mettre et c’est un grand miracle s’ils ouvrent un livre ou regarde Arte.
Mais c’est un comportement consumériste qui caractérise tous les jeunes français, toute origine confondue ! Une fois rentrés chez eux, noyés dans leurs fringues, ils se rendent compte qu’ils n’ont plus rien pour payer leur loyer, faire les courses etc etc…
Jeunes ou vieux, afro ou franco-français, tous voguent sur la vague de la nonchalance jusqu’à réaliser que la vie se durcit de plus en plus et qu’il faut se retrousser les manches, voire travailler dur pour gagner sa place au soleil.
Les inégalités sociales se creusent de plus en plus, et qu’ils soient noirs, blancs, jaunes ou autres, les français pensent avec inquiétude à leur avenir.
Comme je l’ai expliqué par ailleurs, l’Etat français contribue à endormir la conscience des minorités, minimisant le fait de la colonisation. C’est un réel enjeu politique et économique à posteriori, car dès que la africains se rendront compte que l’Etat français continue assidument sa politique de pillage organisé en Afrique, ils se mobiliseront de plus en plus. Apprendre l’histoire signifie ‘ouvrir les yeux sur le présent’. Beaucoup d’africains s’en rendent déjà compte.
Mais le reste est bercé par l’illusion du révisionnisme français. Il faut donc être patient. Discuter avec les gens. Les interpeller. Et ne pas baisser les bras. Car c’est une réelle bataille de l’information et de la communication.
Cordialement,