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Commentaire de easy

sur Le retour de Christine Deviers-Joncour : La morsure du rat


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easy easy 27 février 2011 00:55

CDJ n’est pas une calamité et certainement pas une ordure mais ce n’est pas une sainte.


Elle est à peu près comme toutes les femmes qui ont quelques chances de séduire les grands oiseaux et qui pensent pouvoir en profiter sans trop putasser.

Il n’y a que celles qui encaissent 100€ pour chaque passe, avec des clients à la queue leu leu qui se considèrent comme putes, qui ne réfutent pas cette désignation.
Toutes celles qui s’efforcent d’aller vers des formules vénales un tout petit peu plus discrètes (un sac plutôt qu’un billet, un resto plutôt qu’un billet) ou qui avatardisent leur entreprise en quelque chose de plus triangulaire (sexe-affaire-argent), de plus pentagonal (sexe-politique-pouvoir-affaire-argent) refusent de se considérer comme putes. Ou alors, s’il n’y a pas moyen de se défaire de l’étiquette de pute, accepter d’être La Pute de La République, ce qui a tout de même un autre cachet que vague pute quelconque de Barbès.

Que selon les cas, selon les hasards et les chances, certaines de ces femmes ambitieuses, des courtisanes en fait, se retrouvent piégées pendant que d’autres caracolent toujours, c’est la loterie de la vie.



A mes yeux, une femme pas pute du tout, une sainte donc, serait une femme qui éventuellement adorerait faire l’amour, qui serait éventuellement passionnée par un homme, mais qui n’aurait aucun intérêt pour l’argent (Betty de 37°2 en serait un exemple).

Et j’adore ces saintes là.

Dès qu’une femme est vénale, même en tant qu’épouse, ce qui est très très souvent le cas, ça m’écoeure.


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