bonjour pierre
ce sondage à eu au moins le mérite de libérer les hypocrisies, car un des risques du futur est le fascisme
plus politiquement, tous les responsable savent qu’il n’y aura pas de
reprise économique permettant le plein emploi et donc traiter socialement la
délinquance et l’immigration, même cela doit aller en s’aggravant compte tenu de l’augmentation
de la population des fractures diverses, sociales financières intellectuelles,
et que les matière premières ne suffiront pas pour tous, et celles en
remplacement ne sont qu’au stade embryonnaires ou expérimental. et durant tout
ce temps nous continuerons par la publicité à aiguiser les désirs de tous,
nous avons là un beau cocktail explosif qui devrait nous conduire vers le
fascisme ou une guerre. et faute de raison il faudra cela
pour changer les choses, c’est triste. et quand l’on écoute nos hommes
politiques ils sont tous sur le créneaux de la croissance, alors que c’est une
nouvelle civilisation qui se dessine.
Un sondage et voila la sphère politique en émoi, certes ce n’est pas
n’importe lequel puisqu’il s’agit de la levé du voile de l’hypocrisie.
Je suis un des rares, d’avoir déclaré depuis 1999 le glissement
vers des comportements fascisant. Pour m’en être expliqué souvent, il
ne faut y trouver pas
chez moi une notion péjorative vexatoire envers qui que ce soit, mais
bien le constat de la mise en application de caractéristiques du
fascisme. Par exemple la recherche d’un chef charismatique, le replie
identitaire, le nationalisme, la remise en cause du libre échange, le
contrôle de l’opposition, le contrôle de la vie civile, le contrôle du
parlementarisme, l’opposition au capitalisme, au socialisme,
l’embrigadement des masses (manipulation).
Cet ensemble de critères s’apprécient difficilements, car il faut placer une limite entre la nécessaire organisation de la liberté de chacun et le contrôle autocrate.
Pourtant les deux points qui sont essentiels pour y arriver sont :
la désignation de boucs émissaires et la détermination d’un ennemi de
l’intérieur.
Ce sont les deux éléments qui se nourricent des processus
inégalitaires, et poussent les masses à se trouver des responsables à
leurs maux, voie dans laquelle c’est spécialisé notre président depuis
son élection. Sa stratégie et que quoi qui se passe il désigne des
responsables pour apaiser les craintes ou satisfaire le besoin de
« vengeance », de récrimination, de mesquinerie, de jalousie etc.
Etant dans l’incapacité de maitriser le développement des
inégalités, leurs accroissements, que nous vérifions par ce que nous
appelons les fractures, sociales, intellectuelles, communautaires,
entretiennent par un phénomène d’inter réaction la recherche permanente
de responsables jusqu’au point culminant de « catharsis » dans lequel
nous sommes entrés.
Je rappelle avoir écrit la défiance des français en 2010 dans un article le capitalisme en question. http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=68577.
Où n’en sommes-nous en 2011, guère mieux.
69% des français se méfient des autres.
29% des français ont confiance en leur président,
31% en leur député européen
38% en leur député (parlement)
43% en leur conseil général
52% en leur maire.
Cela s’appelle un replie sur soi, car il faut attendre le niveau le plus étroit pour dépasser les 50%.
83% des français pensent que les hommes politiques ne se préoccupent pas des gens comme eux.
57% pensent que la démocratie ne fonctionne pas bien
56% n’ont confiance ni dans la gauche ni dans la droite
C’est pire pour les organisations sociales économiques
13% ont confiance dans les partis politiques 81% s’en méfient
20% ont confiance dans les banques 74% s’en méfient
22% ont confiance dans le G20 72% s’en méfient
27% ont confiance dans les médias 67% s’en méfient
29% ont confiance dans l’OMC 65% s’en méfient
33% ont confiance dans les syndicats 61% s’en méfient
37% ont confiance dans les grandes entreprises privés 57% s’en méfient
40% ont confiance dans l’Union Européenne 54% s’en méfient
43% ont confiance dans les grandes entreprises publiques 51% s’en méfient
64% ont confiance en leur police 30% s’en méfient
78% ont confiance dans les hôpitaux 16% s’en méfient.
Nous voyons dans ce champ d’opinions que c’est la peur et la crainte qui prédomine.
27% des français sont pour l’ouverture au monde, 40% estime qu’aujourd’hui l’on doit s’en protéger, 32% ni l’un ni l’autre.
96% sont pour la réforme du capitalisme
69% estiment que leurs enfants auront moins de chance de s’en sortir
29% estime qu’il y a plus de corruption, 64% autant mais l’on n’en parle plus, 6% moins.
74% ont de la méfiance envers la politique au sens générique.
59% estime qu’il y a trop d’immigré en France.
Je vous laisse le soin d’apprécier les opinions qui renforcent la marche en avant vers le fascisme.
J’aurais souhaité que l’information concernant cet état dramatique
de perte de confiance des français, fasse plutôt la une que le
dérisoire score du FN, car avec une telle situation le FN devrait être
élu au premier tour.
Mais voila, cette étude d’opinions démontre qu’il est placé par les
français au même rang que les autres, et qu’en définitive tout le débat
autour de ce sondage n’est que du Buzz médiatique, ou de la stratégie
politique, mais indique assurément une chose, c’est que le sondage dans
son extrapolation par les correctifs est faux, sans pour autant évacuer
le risque, à le répéter, qu’il fasse franchir à certains le pas qu’ils
n’auraient pas fait. Ce fameux seuil invisible qui fait que les
opinions basculent.
Et pendant que nous dissertons du futile, car le glissement vers la
fascisation aura lieu avec ou sans le FN, les prix du pétrole
augmentent ; et de manière tout à fait indigne, mais caractéristique de
ce gouvernement, Madame Lagarde désigne comme responsable de
l’augmentation du prix de l’essence les pompistes, boucs émissaires
tout désigné.
Et comment ne pas trouver normal que 67% des français se méfient des médias. Lien de l’enquête d’opinion. CEVIPOF / CNRS
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