@ L’auteur
Etant moi-même un peu impliqué dans le mouvement d’éducpop je ne puis que souscrire à votre constat, notamment sur la prépondérance de la logique marchande à laquelle j’ajoute la soumission aux logiques institutionnelles. Certes ces dernières peuvent être de très bonne foi - notamment au niveau des collectivités locales - mais il n’en reste pas moins que cela devient une forme de prestation de service n’ayant rien à voir avec l’éducation populaire dans sons sens premier, cad la formation à la citoyenneté en passant par la critique sociale et donc nécessitant l’indépendance de pensée.
Ma proposition est de scinder les associations qui font en même temps de la prestation socio-culturelle et de l’éducpop, entre d’une part des SCOOP regroupant les animateurs salariés et structurées afin d’être compétitifs sur ce « marché », avec des bénévoles en support quand c’est possible, et d’autre part des asso 100% bénévoles qui font de l’éducpop de manière totalement indépendante des institutions et qui louent des services professionels selon leurs besoins et (faibles) moyens.
Je pense, en outre, que l’éducpop doit s’attaquer de front au problème de l’économie et des finances publiques, avec pour objectif de sortir du système pervers actuel.