Les salaires ont en effet peu augmenté sur les dix dernières années, du essentiellement au chômage chronique (rigidité du marché du travail) et à la montée en puissance des nouveaux pays industrialisés.
Cependant, le capital moyen des français a été lui multiplié par TROIS ! Le taux d’épargne de 10% des salaires n est pas responsable de cette envolée de la richesse moyenne, il faut aller voir du côté de l’immobilier, comme dans le reste des pays méditerranéens. La permanence de taux bas a engendré une création monétaire dévastatrice pour les non propriétaires, c’est à dire les générations les plus jeunes. La paupérisation vient moins des salaires, relativement indexés sur l’inflation, que du coût de la vie, non reflété dans les statistiques officielles d’inflation, puisque les loyers n’y sont pas réperrtoriés, bien que se loger soit un besoin primaire.
Toute tentative de correction de la bulle immobilière met en danger les recettes de l’Etat et les bilans des Banques, qui sont déjà fragilisés par la crise provoquée par l’explosion logique de la bulle immobilière outre atlantique.